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DealPartners fait revivre l’achat groupé

Nouvelle levée de fonds de 6,3 millions d’euros pour DealPartners, repreneur de Clust. L’objectif est désormais de syndiquer les sites d’achat groupé pour trouver l’équilibre d’ici à la fin de l’année.

On croyait l’achat groupé en voie de disparition. Pourtant DealPartners, le repreneur de Clust, vient de lever 6,3 millions d’euros (41 millions de francs) auprès de ses investisseurs d’origine (Net Partners, Pino Ventures, Pyramid Technology Ventures), auxquels se joignent deux fonds italiens.Avec ce nouvel apport financier équivalent à la somme des deux tours de table précédents, DealPartners entend bien viser la rentabilité avant la fin de l’année. Pour Jacques Lepage, président de DealPartners, ” Cet argent nous servira principalement à couvrir nos charges opérationnelles, mais aussi à financer une nouvelle plate-forme technique pour assurer notre montée en charge actuelle, et à entretenir les marques UnionDream. Nous sommes aussi en négociation pour acquérir deux ou trois start-up, dans les domaines des enchères et de l’achat direct. “Pour autant, cette levée de fonds ne marque pas le retour en grâce des sites d’achats groupés. Il récompense plutôt la stratégie mise en place par la start-up en octobre dernier. Editeur du site UnionDream, DealPartners a vite compris qu’il s’essoufflerait au jeu de la course à l’audience dans lequel lui et ses concurrents étaient entraînés.

Un réseau de quatre-vingt sites affiliés

Et plutôt que de multiplier les dépenses marketing afin d’atteindre une masse critique de visiteurs susceptible de viabiliser son activité, la start-up a misé sur la syndication. Depuis octobre dernier, DealPartners vend aux sites Internet un module d’achat groupé sous marque blanche, dans le but de constituer un réseau d’affiliés. Quatre-vingt sites, dont M6.fr, iFrance, Bonjour, ou Altavista.co.uk, en France, en Angleterre, et en Italie, participent à ce ” ring “, sur lequel sont recensés près de 600 000 visiteurs uniques.” Notre service permet de fidéliser les internautes sur un site. Un internaute qui consulte notre service, c’est quinze minutes de visite supplémentaires. De plus, nous partageons nos revenus publicitaires avec nos partenaires, qui prennent aussi une commission de 3 % sur les ventes qu’ils nous apportent “, déclare Jacques Lepage.Jusqu’à présent, les résultats donnent raison à la start-up, qui annonce avoir réalisé un chiffre d’affaires de 7 millions de francs en février dernier. ” Si nos résultats 2000 n’ont pas été excellents, notre bon début d’année nous permet de tabler sur un prévisionnel de 120 millions de francs sur notre rythme actuel “, affirme Jacques Lepage. Une estimation qui ne prend pas en compte le service de vente de produits en direct qui vient d’être mis en place sur les sites de Clust, et d’ Uniondream.

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Frantz Grenier