Etre toujours certain d’avoir l’opérateur télécoms qui répond le mieux à ses attentes au prix le plus avantageux… Le tout sans devoir recenser chaque mois les offres ni se laisser abuser par des effets tarifaires, comme les crédits temps ou les ” pas de taxation “. Les PME en rêvent. Mais seules les plus fortunées peuvent se payer les services d’un cabinet de conseil (qui facturera sa prestation au minimum 20 000 francs ht). Faire installer des logiciels de taxation est également coûteux. Et encore faut-il savoir analyser les résultats.Alors, depuis plus d’un an, se développent sur le web des services gratuits de comparaison des offres télécoms. A destination tant des particuliers que des entreprises, ces services couvrent la téléphonie fixe, mobile, les cartes prépayées et, parfois, l’accès internet. Budgetelecom et Comparatel ont été les premiers sur les rangs. Ils sont actuellement rejoints par Consotel. A chaque fois, le modèle économique est le même. Les prestataires se financent par la publicité, sur les données marketing concernant leurs clients, et ils prennent une commission lors de la souscription d’un abonnement. Mais chacun clame, le doigt sur la couture, son indépendance vis-à-vis des opérateurs. Tandis que les concurrents se contentent d’informer sur le meilleur tarif à un instant t, le nouveau venu Consotel tente de se différencier en accompagnant ses clients dans le temps. Il récupère en effet, auprès de chaque opérateur, la consommation réelle de ses clients. Tous les deux mois, il est ainsi en mesure de vérifier si le prestataire est toujours le mieux adapté et de prévenir le client par courrier électronique le cas échéant. Consotel propose aussi de tenir compte d’autres paramètres, tels que la qualité de service ou le mode de facturation.Reste que le modèle économique des sites de comparaison de prix est précaire. Rien n’oblige, en effet, le client à s’abonner en ligne directement sur le site du prestataire.
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