Depuis l’avènement de l’e-commerce au début des années 2000, on savait que l’ordinateur était le meilleur ami des consommateurs frénétiques et autres consomaniaques. En quelques clics, les rayons des magasins virtuels s’ouvrent à eux
à toute heure du jour ou de la nuit. Et ils peuvent ainsi laisser libre cours à leurs pulsions dépensières. Maintenant, grâce aux chercheurs de l’Ecole normale supérieure de Lyon et à ceux de l’Institut des systèmes complexes du CNRS, nous savons
que l’informatique aide aussi à optimiser le commerce du monde réel.Ils viennent de publier l’analyse de la cartographie des 8 000 commerces de la ville de Lyon. Qu’ont-ils appris ? Que chaque type de boutique disposait d’un coefficient d’attraction et de répulsion. Ils révèlent ainsi
que les vendeurs de vêtements ont tendance à se regrouper, tandis que les boulangeries préfèrent être éloignées les unes des autres. Et que, souvent, elles côtoient des boucheries. La chambre de commerce de Lyon devrait prochainement proposer cette
solution aux candidats à l’ouverture d’un magasin dans la capitale des Gaules. Cela afin de leur indiquer l’emplacement idéal suggéré par ces cerveaux informatiques.Après les jeux de rôle, qui invitaient les humains à entrer dans des mondes virtuels, voici donc que l’on entame le chemin inverse. Une illustration saisissante de l’impact de ces combinaisons de 0 et de 1 dans notre vie
quotidienne.* Grand reporter à 01 Informatique
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