La baisse modérée des taux d’intérêt outre-Atlantique ?” de seulement un demi-point à 5 %, alors que les marchés attendaient une baisse de trois quarts de points ?” a fait l’effet d’une douche froide, entraînant les marchés mondiaux à la baisse. Dans un premier temps, du moins !Après avoir attendu le salut de la Fed, les investisseurs s’en sont remis à eux-mêmes. Ils en ont profité pour ramasser à la baisse les valeurs récemment massacrées, les technologiques notamment. D’où le sursaut de Wall Street puis des marchés européens, y compris Paris. Mais jusqu’à quand ?Une chose est sûre, de ce côté de l’Atlantique, les investisseurs sont beaucoup moins sensibles aux décisions de la Banque centrale européenne. Force est de constater que cette dernière a beaucoup moins d’influence que l’ancienne Bundesbank, qui faisait et défaisait les marchés européens avant la concrétisation de l’euro. Ce n’est pas plus mal !Faute d’issue de secours du côté des ban-ques centrales, qui refusent d’abaisser le coût de l’argent, les investisseurs seront de plus en plus condamnés à rechercher la qualité ?” ou fly to quality ?” des entreprises… et revenir à des critères plus fondamentaux. Plutôt que de s’en remettre à la tendance générale d’un marché géographique. Notion qui n’a d’ailleurs plus vraiment de sens.
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