Mais qui sont donc les heureux bénéficiaires de l’internet très rapide? Qui peut décrire ceux qui vont profiter de cet internet à haut débit, de ce réseau mondial “nouvelle génération” que l’on nomme IPv6 dans le jargon des professionnels? Ce réseau des réseaux qui fonctionnera vite et sera accessible à la majorité des internautes. Ce nouveau beau monde de la technologie, qui, petit à petit, changera le comportement et la vie de tous. Au niveau économique, culturel, médical… et j’en passe. En théorie, de plus en plus d’internautes devraient, dans les années à venir, profiter de cette société de l’information pour tous, d’un bout à l’autre du monde. Enfin, si l’on se réfère au discours des fournisseurs… Mais, en pratique, c’est une autre paire de manches.Tiens, au Parlement européen, on parle de mettre en place un futur “service universel” sur internet pour tous les citoyens. On fait déjà la promotion d’un internet moins cher, plus performant et plus sûr. Bref, un service universel qui sera intégré au futur cadre législatif, prévu pour le secteur des télécommunications des territoires européens. Le tout sur fond de liberté sur la Toile. Annoncé comme cela, c’est touchant! Mais, en fait, on se demande quel foyer ou quelle entreprise pourra vraiment se payer la Toile haut débit. Car les tarifs ne sont pas les mêmes selon les pays. La France ?” ce n’est pas une surprise ?” n’est pas la première de la classe en termes de tarification… Paradoxalement, on parle, sur le territoire français, de “vide numérique“. Et l’arrivée du haut débit dans nos campagnes n’est, paraît-il, pas à l’ordre du jour. La Lozère, l’Ardèche, l’Ariège, la Creuse et autres Côtes d’Armor compteraient, pour l’heure, peu d’internautes bénéficiant du réseau dit rapide. Et pourtant, elles existent, ces fibres optiques à haut débit! Qu’on les trouve distribuées sur le tracé des canaux d’Henri IV ou sur celui des voies de la SNCF… Il y aurait du retard, des blocages culturels et un manque d’investissement dans cette technologie. Remarquez, il est plutôt de mauvais goût de se plaindre quand, dans d’autres pays de la planète, comme l’Afghanistan, l’usage dinternet ?” à bas, moyen ou haut débit ?” est strictement interdit.
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