Idside est une toute jeune start-up parisienne, née en juin 2006. Cette agence marketing propose une nouvelle génération de publicités sur Internet : pour remplacer les bandeaux cliquables, elle dispose d’une technologie qui rend
cliquables des objets ou des personnes dans une vidéo.Illustration dans la vidéo ci-dessous, extraite du site
Fashionandstars.com, site vitrine d’iDside : pendant le déroulement de la vidéo, si vous passez votre souris sur l’une des stars, vous verrez apparaître son nom, et il suffit de cliquer
pour afficher une petite fiche d’informations.
Idside (prononcer I decide) n’est pas la première société à proposer une telle technologie. Il existe plusieurs éditeurs, comme Videoclix, United Virtualities, Sherpa Technologies ou encore la société française
Hypnotizer, avec des solutions équivalentes. Parmi ses concurrents, figure également le géant de la publicité en ligne Doubleclick, avec The sweet spot.Contrairement à ces derniers, Idside ne se positionne pas comme un éditeur mais comme une agence marketing. ‘ Aujourd’hui, nous considérons que notre technologie est la meilleure pour répondre à nos
besoins, explique Romain Cayla, cofondateur de la start-up, mais nous ne sommes pas dépendants, nous pouvons changer de logiciel s’il le faut. ‘
Série télé et guide touristique
Les points forts avancés par Idside sur sa technologie concernent le temps de création d’une vidéo et son référencement. En effet, la mise au point d’une vidéo cliquable demande que l’on commence par définir à la main les objets qui
seront interactifs. Aujourd’hui, il est nécessaire que les équipes de la jeune pousse redessinent les contours de l’objet en mouvement toutes les 3 à 5 images. Encoder une vidéo d’une minute prenait une après-midi. Pour que cela ne prenne plus
que 10 minutes, Idside a signé un partenariat avec une université française qui a développé une technique de suivi automatique d’un objet en mouvement dans une vidéo.Ensuite vient le référencement, clé de la visibilité sur Internet. Or, dans le cas d’une vidéo au format Flash, qui est le plus répandu actuellement, le module est transparent pour Google (qui n’est pas capable d’analyser le contenu de
la vidéo). Qu’à cela ne tienne, Idside crée en parallèle un fichier indexable, qui à terme devrait même permettre de créer un lien direct vers une séquence au sein de la vidéo.Les applications de cette nouvelle forme de publicité interactive sont multiples, mais, pour l’instant, les annonceurs ne s’en sont pas encore emparés. Le premier client de la jeune pousse n’est autre que la maison de production de la
série française du moment, Plus belle la vie.
‘ Elle nous a missionné pour trouver des annonceurs intéressés pour du placement de produits dans les épisodes ‘, détaille
Romain Cayla. Les internautes fans de cette série (diffusée en VOD sur Internet) sont apparemment friands d’informations sur tout ce qui concerne les stars du feuilleton, les couturiers qui les habillent, etc. L’idée est de leur permettre de
savoir qui portent quoi et bien sûr de les renvoyer sur un site d’achat.Idside avait travaillé avec L’Oréal lors du Festival de Cannes. Dans les jours qui viennent, elle proposera avec
Cityzeum, autre jeune pousse, un guide touristique sur les principaux monuments de la Capitale.
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