Le téléphone portable est l’avenir d’Internet et vice versa : tel était le nouveau credo professé il y a un an à peine, lors du lancement du Wap.Les enthousiastes sont devenus, depuis, beaucoup plus mesurés. Lancé à la hâte, sans service à la hauteur, le Wap fait un véritable bide. Mais ce n’était qu’une technologie de transition. On va voir ce qu’on va voir avec l’UMTS, la future norme haut débit pour le mobile.Or, justement, voilà que l’UMTS aussi a des ratés. Pour les quatre licences proposées par le gouvernement au prix de 32,5 milliards de francs l’une, deux candidats seulement se sont déclarés : SFR et France Télécom.Trop cher, ont estimé les autres ?” et en particulier Bouygues, le troisième opérateur de téléphonie mobile. Il est vrai que l’addition est salée, puisque au prix des licences il faudra ajouter de gros investissements d’infrastructure.Tout cela pour une technologie certes prometteuse, mais dont on ne sait pas encore quand elle sera vraiment au point ni, surtout, quels vrais services elle permettra d’offrir aux consommateurs, et à quel prix.Surfer sur son téléphone, l’idée est séduisante ; mais la mort du micro et de son confortable écran n’est manifestement pas encore pour demain.
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