La quatrième génération de cartes nVidia pour stations de travail est organisée en deux séries, XGL et NVS. La première, la plus puissante, est composée de cinq modèles. “Impossible de les comparer avec les récentes cartes GeForce4 destinées au grand public”, précise de prime abord Luciano Alibrandi, directeur marketing Europe pour nVidia. Les Quadro4 sont certifiées pour fonctionner avec la grande majorité des applications graphiques et possèdent des fonctions propres comme l’anticrénelage. D’où des écarts de performances pouvant atteindre 500 % sur certaines fonctions selon l’éditeur. Pour obtenir ce résultat avec ses nouvelles Quadro4, nVidia a conçu deux architectures graphiques afin d’accélérer les applications professionnelles en DirectX et OpenGL. Ces architectures mettent en ?”uvre des fonctions matérielles spécifiques des stations de travail telle l’accélération de lignes et de points.
Deux séries très complètes
Autres nouveautés : l’interface 128 bits et la technologie Lightspeed Memory Architecture pour la gestion de la mémoire, ou le pipeline graphique programmable. On notera aussi des fonctions d’ombrage avancées pour des effets spéciaux ou des animations personnalisées en temps réel. Les spécialistes de la CAO ou de la DCC (création de contenu numérique) auront le choix entre le haut de gamme (XGL 900, 750 et 700) ou un compromis prix/performances (XGL 550 et 500). Avec la série NVS, nVidia offre une alternative au Dual-DVI de Matrox. Avec deux modèles, cette série met l’accent sur les capacités multiécrans grâce à la technologie multiaffichage nView. La NVS 200 repose sur un processeur permettant un double affichage, et la NVS 400 comporte deux processeurs mettant en ?”uvre jusqu’à quatre écrans analogiques ou numériques. Les deux accélèrent les applications professionnelles 2D dans le secteur financier ou sur le marché de l’édition vidéo. Des constructeurs, tels Compaq, HP et IBM, ont déjà adopté les puces Quadro.
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