Définie il y a un an, la norme internationale UIT-T G.991.2 (appelée aussi G.SHDSL, pour Symmetric High Bit Rate Digital Subscriber Loop) spécifie des liaisons symétriques DSL à 2,3 Mbit/s sur la boucle locale constituée d’une paire de cuivre. Cette norme ne suscite l’émulation qu’entre les équipementiers télécoms, à défaut des opérateurs.Après Alcatel, Siemens, ZyXEL ou 3Com, le fabricant américain Symmetricom se lance dans les équipements de raccordement G.SHDSL (situés du côté de l’entreprise). Plus connu pour ses systèmes d’horloge synchronisant le c?”ur des réseaux d’opérateurs, il présente trois passerelles gérant respectivement des liaisons de 2,3, de 4,6 et de 9,2 Mbit/s et offrant des fonctions de routage IP et de serveurs et client DHCP. Le premier modèle accepte le débit maximal de 2,3 Mbit/s symétrique (débit supporté dans les deux sens, contrairement à l’ADSL) sur une seule paire de cuivre longue de 3 km au maximum, reliant l’entreprise au DSLam de l’opérateur. Les deux autres modèles, plus originaux, recourent au groupement de deux et de quatre liaisons symétriques G.SHDSL, pour offrir une seule liaison logique aux débits respectifs de 4,6 et 9,2 Mbit/s.Ce type de service concurrence les liaisons louées numériques existantes. Ces dernières sont très lucratives, d’où le peu dempressement des opérateurs historiques à déployer des services symétriques DSL. Quant aux opérateurs alternatifs, ils en sont à démarrer les services ADSL dégroupés !
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