Comme la plupart des groupes publicitaires, DDB a lancé il y a deux ans son agence web, Tribal DDB, dédiée à la communication interactive. Mais avec un credo : que cette structure s’intègre parfaitement dans le groupe publicitaire et qu’elle fasse profiter de son expérience à toutes les autres activités. La direction de la création est confiée à un employé de Rapp & Collins, la filiale marketing direct, le marketing stratégique échoit au responsable du développement chez DDB et la direction commerciale est prise en charge par une personne qui occupait la même fonction dans l’agence de promotion Piment. “Notre volonté était de ne pas créer de choc culturel, affirme Xavier Romatet, dirigeant de Tribal DDB. Des consultants ont la mission d’intégrer internet dans les stratégies publicitaires ou d’en faire une composante du marketing relationnel Et Tribal DDB , au centre du groupe, doit essaimer dans tous les métiers.” Vingt et une agences dans le monde sont construites sur le même modèle, avec la même vocation, et trois centres d’excellence en Europe échangent leurs compétences : à Londres l’expérience du média online, au Danemark celle de la gestion de la relation client et en France les compétences technologiques.“Nous avons développé un moteur de recherche”, indique Xavier Romatet. Tous les postes de l’entreprise ont accès au net et sont alimentés par une newsletter hebdomadaire, un intranet doté d’un outil de gestion des connaissances permet de répertorier l’ensemble des savoirs du groupe. “Si je dois réaliser une opération pour un annonceur, explique Xavier Romatet, il me suffit de taper son nom pour obtenir la liste de tous les interlocuteurs qui travaillent pour lui dans l’agence.” Une université virtuelle a même été lancée pour délivrer des formations à tous les collaborateurs.
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