Avec son boîtier de sauvegarde sur disque DC-Protect, DataCenter Technologies propose une approche originale : il s’agit de sauvegarder les contenus et non des fichiers comme le font de nombreuses solutions. La sauvegarde
s’effectue en trois temps dans le but de réduire les besoins en espace disque et en bande passante réseau : les données sont segmentées, compressées, chiffrées et optimisées en local avant l’écriture sur disque.
Installation : une configuration intuitive
La configuration du boîtier est tout ce qu’il y a de plus standard (définition de l’adresse IP ou du masque de sous-réseau) et s’effectue par une interface web/Java sécurisée (HTTPS). Il faut ensuite installer l’agent sur chaque
machine à sauvegarder des PC Windows lors de nos tests, sachant que de nombreux OS (HP-UX, Linux, SunOS…) sont pris en charge. Du point de vue de l’administration, un menu intuitif permet de programmer une sauvegarde (selon l’heure, la
durée…), d’observer les événements, ou de s’informer sur l’état de la dernière tâche effectuée (‘ tâche en cours ‘, ‘ n’a pas pu démarrer ‘,
‘ terminée ‘…).
Performances : l’analyse préalable ralentit le processus
Pour mesurer l’efficacité du système, nous avons réalisé plusieurs opérations avec un ensemble de fichiers d’environ 7 Go. Sauvegarde initiale, nouvelle sauvegarde sans modification, troisième sauvegarde avec de multiples
modifications dans les fichiers, taille des blocs de segmentation de 64 Ko puis de 256 Ko. À l’arrivée, force est de constater que le principe de sauvegarder en trois étapes du DC-Protect se révèle d’une redoutable efficacité, au prix, il
est vrai, d’une certaine lenteur lors de la première sauvegarde qui plafonne en moyenne à 6,5 Mo/s. En effet, durant cette première sauvegarde, le boîtier opère plusieurs tâches successivement : segmentation des fichiers de plus de
1 Mo, pour permettre la sauvegarde des seuls blocs effectivement modifiés depuis la dernière opération, compression et chiffrement des données de type BlowFish 256 bits (deux options qu’il est possible de désactiver), puis optimisation
proprement dite des données. Là, DC-Protect crée des tables de correspondance à partir des données à sauvegarder, fondées sur des méta données et des empreintes. Ce sont ces tables qui lui permettront, lors de la comparaison entre le contenu des
fichiers physiques et ces mêmes tables, d’identifier les éléments effectivement à stocker, en ne sauvegardant ainsi qu’une seule copie d’un même fichier, même si celui-ci est présent dans de multiples répertoires sur le disque du PC, voire sur
plusieurs ressources du réseau (peu importe si les dates de création ou de modification sont différentes). Cette optimisation des données avant la sauvegarde est un véritable atout puisqu’elle se traduit dans les faits par une optimisation de
l’espace de stockage, une réduction considérable de la bande passante consommée sur le réseau et un débit inégalé lors des nouvelles sauvegardes. Ainsi, lors de la sauvegarde de notre jeu de fichiers après modification, le rapport entre la durée de
l’opération et la taille des fichiers à enregistrer s’est traduit par un ‘ débit ‘ de quelque 102 Mo/s. Les opérations de restauration culminent pour leur part à seulement 5,16 Mo/s, une
valeur somme toute honorable quand on sait qu’un seul disque dur est mis en ?”uvre.
Notre avis : idéal pour les petits groupes de travail
Unique par son approche, le DC-Protect montre son plein potentiel en matière de sauvegarde régulière des données d’un parc de PC par exemple. Bien qu’elle offre une certaine sécurité, grâce à son sous-système Raid1, cette version
250 Go ne peut satisfaire que les besoins de sauvegarde de petits groupes de travail, ne serait-ce que par sa capacité. Ainsi, loin de supplanter le lecteur de bande, le DC-Protect peut le compléter efficacement dans le cadre d’une solution de
sauvegarde à deux niveaux. Pour les structures plus importantes, on optera pour la version 1 To avec six disques échangeables à chaud et des alimentations redondantes.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
