Il n’y a rien de plus contrasté que le marché de l’EAI (Enterprise Application Integration). À côté des mastodontes américains, évoluent quelques spécimens atypiques, à l’image de DataExchanger, un middleware français, qui ne “pèse” pas plus de 2,6 Mo. Celui-ci peut être installé aussi bien sur des serveurs que sur des applications clientes et assure, d’après son éditeur, toutes les fonctions propres à un logiciel d’EAI, à savoir l’échange et la transformation de données en temps réel entre applications ou bases de données. DataExchanger est ainsi compatible avec une centaine de SGBD. La nouvelle version, baptisée XP en raison de sa compatibilité avec le nouveau système d’exploitation de Microsoft, se distingue par la prise en compte des périphériques mobiles. DataExchanger XP gère, en effet, les synchronisations ou les échanges de données entre PDA et bases de données depuis des assistants personnels Windows CE, PalmOS ou compatibles avec le format d’échange SyncML.
Jusqu’à la publication de données
L’usage de cette norme, développée conjointement par Lotus, Ericsson et Nokia, évite alors d’installer un client DataExchanger sur les postes distants, la version serveur du logiciel dialoguant directement avec l’assistant personnel. Cependant, DataExchanger XP n’est pas limité aux seuls échanges et transformations d’informations. Cross DataBase Technology l’a également doté d’un dispositif d’extraction et d’alimentation de données, similaire à ceux qui équipent les data marts ou les data warehouses. Dans cette nouvelle version, ce mécanisme voit son champ d’action élargi à la publication de données. DataExchanger XP est ainsi capable de se connecter à des files d’attente d’impression ou à des serveurs web pour en reproduire les informations sur papier, fax, courriers électroniques ou pages HTML.
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