Datacore, éditeur spécialisé dans la virtualisation du stockage, lance la nouvelle version de son logiciel phare, Sansymphony. Hébergé sur une ou plusieurs plates-formes placées entre les serveurs de production et les unités de stockage, celui-ci offre une vue logique de toutes les ressources en présence, qu’elles soient issues d’un ou de plusieurs constructeurs. Les améliorations du produit portent essentiellement sur l’enrichissement de certaines fonctionnalités, notamment la cartographie des données (ou snapshot) et la réplication.“Photographier” une base de données exige de réserver un espace a priori identique à celui occupé par l’application. Une telle contrainte devient vite paralysante si l’administrateur veut réaliser quotidiennement plusieurs snapshots. D’où l’idée de simuler l’existence de ces espaces. Autrement dit, de ne mobiliser que les octets nécessaires aux snapshots. Jusqu’à présent, Storagetek était le seul à utiliser cette surallocation au niveau de ses baies. Datacore appliquera ce concept à ses plates-formes de virtualisation.
Partitionner l’espace de stockage en zones de priorité
L’autre évolution porte sur le miroir asynchrone de volumes déportés. La nouvelle version permet, en effet, la réplication, via un lien IP, des données entre un site déjà équipé d’un serveur Sansymphony et les disques internes d’un serveur distant, tournant sous Windows. Et ce quelle que soit la nature des unités de stockage en présence. Avec Veritas, Datacore devient l’un des rares acteurs à proposer une telle fonctionnalité.Dernière nouveauté, le serveur de virtualisation autorise une partition de l’espace de stockage en plusieurs zones de priorité. Chacune d’elles étant alors caractérisée par la valeur de sa bande passante, le traitement de ses entrées/sorties et la performance des baies de disques. L’administrateur peut ainsi réserver des espaces de stockage pour la production, le développement ou le test sans se soucier de l’emplacement physique des données. Reste que ces niveaux de priorité ne peuvent être établis sans maîtriser le flux des données. Les partisans de la virtualisation symétrique sont donc avantagés par rapport aux tenants de l’architecture asymétrique, qui implique que l’agent de virtualisation soit embarqué dans chaque serveur.
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