Cryptographie quantique haut débit
L’équipe de Prem Kumar, de l’université de Northwestern à Chicago, a mis au point une technologie de cryptographie quantique capable de fonctionner à 250 Mbit/s. Ces chercheurs exploitent, en outre, des composants optiques courants au lieu d’employer des composants spécifiques (diodes laser à un photon) ne permettant pas un cryptage aussi rapide. Le principe consiste à brouiller le signal lumineux par des changements de polarisation successifs. La séquence de ces changements constitue la clé qui servira au déchiffrement. Les chercheurs souhaitent multiplier ce débit par dix, pour obtenir des débits proches de ceux des fibres optiques.
Production contrôlée de nanotubes
Les nanotubes de carbone, candidats potentiels pour remplacer le silicium des semi-conducteurs, ont des propriétés élec-triques qui varient selon leur diamètre, d’où l’importance d’une production contrôlée. Des chimistes de l’université de Duke (Caroline du Nord) ont utilisé un procédé dit de ” déposition chimique en phase vapeur ” et des catalyseurs particuliers. Ils sont ainsi parvenus à produire des grappes de nanotubes, dont le diamètre moyen varie très peu.
Vers un WLAN TGV
NTT a mis au point un système de transmission sans fil pouvant atteindre un débit théorique de 10 Gbit/s. Le constructeur japonais exploite pour cela la bande des 120 GHz, avec un système de modulation damplitude. NTT espère augmenter ce débit et surtout la distance nécessaire en employant une technique plus évoluée de modulation. En effet, dans la pratique, NTT a obtenu un débit de 1,5 Gbit/s sur une distance de dix mètres.
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