01 – Les plateaux
Aussi brillants que des miroirs, les plateaux d’un disque dur sont constitués d’une plaque d’aluminium ou de céramique, recouverte de particules électromagnétiques à base de cobalt. Les données sont stockées sur ses deux faces. Le disque que nous avons décortiqué ne comportait qu’un seul plateau de 80 Go ; de nombreux modèles, surtout ceux de grande capacité, intègrent plusieurs plateaux.
02 – Le bras et les têtes de lecture
Les têtes de lecture et d’écriture sont plus petites qu’une tête d’épingle. Situées au bout d’un bras pivotant en arc de cercle, elles ne touchent pas la surface des plateaux mais “ planent ” à moins de 10 nanomètres au-dessus d’eux (c’est 5 000 fois plus petit que l’épaisseur d’un cheveu !). Elles recueillent ou modifient l’orientation des particules magnétiques servant à stocker les données. Les signaux recueillis, très faibles, sont intensifiés par un préamplificateur situé dans le bras. Celui-ci est prolongé par un circuit imprimé souple et des connecteurs qui font le lien avec la carte électronique.
03 – La carte électronique
Passerelle entre la mécanique du disque dur et le reste du PC, la carte électronique accueille le microcontrôleur (a), la plus grande de toutes ses puces. Il transforme les signaux analogiques lus sur les plateaux en données numériques compréhensibles par les autres éléments du PC, et réalise l’opération inverse lors de l’écriture de données. Il traite aussi les échanges avec l’interface du disque (IDE sur notre modèle). À gauche du microcontrôleur se situent la mémoire (b) et le contrôleur VCM (c) qui gère la vitesse de rotation des plateaux et le déplacement des têtes de lecture-écriture.
04 – La mécanique
L’axe des plateaux contient un moteur électrique, qui les fait tourner à vitesse constante. Un système de servocommande est utilisé pour déplacer les têtes de lecture : il se compose d’une bobine située à l’autre extrémité du bras et de puissants aimants en néodyme. Les mouvements du bras sont très rapides et le système est capable de réaliser de puissantes accélérations et décélérations.
05 – Les filtres
Contrairement à une idée largement répandue, l’intérieur d’un disque dur n’est pas sous vide. Les unités sont assemblées en salle blanche de classe 100, à l’atmosphère purifiée (il y a moins de 100 particules par pied cube, soit environ 3 500 par m3). Le boîtier possède des orifices d’aération pour égaliser la pression de l’air avec l’extérieur, protégés par des autocollants. Afin d’éviter que des poussières ne s’introduisent et ne viennent endommager les plateaux et les fragiles têtes, deux filtres récupèrent les particules : l’un pour l’air provenant de l’extérieur du disque, l’autre pour les poussières métalliques générées par les mécaniques en mouvement.
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