Caméscope, appareil photo, téléphone, console de jeu : impossible de se passer de cartes mémoire pour étendre leur capacité de stockage. Il y a encore quelques années, différents formats se disputaient le marché. Au point qu’un fabricant avait décidé de commercialiser un lecteur de cartes compatible avec 33 déclinaisons de cartes différentes ! Le support SD (Secure Digital) de la SD Association (www.sdcard.org) domine à présent le secteur, avec 80 % de parts de marché en Europe (source GfK, septembre 2009), laissant loin derrière lui les formats Compact Flash de Sandisk (5 %) et Memory Stick de Sony (12 %). Il n’en reste pas moins six déclinaisons de cartes dans cette famille SD, dont des versions miniatures et haute capacité de stockage : SD, SDHC (Haute Capacité), microSD, microSDHC, miniSD et miniSDHC, rapidement identifiable par leur logo.
Gare aux incompatibilités !
Avant de sortir votre porte-monnaie, vérifiez le type de cartes et la capacité de stockage, minimale et maximale, supportés par votre matériel. D’autre part, rien ne vous garantit que votre appareil compatible SD reconnaisse les cartes SDHC (haute capacité), malgré leurs dimensions identiques. En revanche, un matériel estampillé SDHC lit sans problème les cartes SD. Enfin, assurez-vous que les débits minimum procurés par le support répondent aux exigences de votre matériel. Ainsi, un caméscope impose une certaine vitesse d’écriture pour enregistrer des séquences en haute définition par exemple. C’est, dans ce cas, une affaire de “ class ” (voir ci-dessous). La documentation fournie avec votre appareil devrait mentionner les vitesses, capacités et formats de cartes SD reconnues.
Débit : c’est la class !
Pour plus de clarté, les débits offerts en écriture par les cartes SD ne sont plus exprimés en coefficients multiplicateurs (sur les lecteurs de CD, 1 “ x ” équivalait à 150 Ko/s) mais en “ class ”. Il en existe quatre : class 2, class 4, class 6 et class 10, qui garantissent des vitesses d’écriture respectives de 2, 4, 6 et 10 Mo/s au minimum. Elles sont précisées sur ces différents supports SD.
Capacité : seul le SDHC dépasse 2 Go
Une carte SDHC a les mêmes dimensions (2,4 x 3,2 x 2,1 mm) qu’un modèle SD, en gros la taille d’un timbre poste. Leur capacité de stockage est leur principale différence : entre 4 et 32 Go au lieu de 2 Go maximum. Les cartes miniSD et microSD réduisent respectivement au tiers et au quart les dimensions. Mais elles proposent, comme leur grande sœur, un espace maximal de stockage de 2 Go. De même, les cartes miniSDHC et microSDHC, de mêmes dimensions que les miniSD et microSD, peuvent héberger de 4 à 32 Go. Prochainement, une nouvelle déclinaison du standard SD, baptisé SDXC (eXtended Capacity), poussera la limite de 32 Go à 2 To.
Usages : class 4 obligatoire pour la vidéo HD
Vu leur taille minuscule, les cartes microSD se rencontrent principalement sur les téléphones mobiles, GPS et baladeurs numériques. Apparues avant elles, les mémoires miniSD ne sont plus très prisées par les appareils mobiles. De nombreux caméscopes et appareils photo acceptent les cartes SD ou SDHC, tout comme les cadres photo et les livres électroniques par exemple. Si la nature de l’appareil tend à déterminer le format de carte à utiliser, la capacité de stockage – au moins 2 Go pour un caméscope – et la vitesse d’écriture orientent sur leur utilisation. Selon la SD Association, une carte de class 2 convient pour l’enregistrement de vidéos au format MPeg4 et MPeg2 à la résolution standard. Un modèle de class 4 est requis pour l’enregistrement de vidéos en haute définition en MPeg2 et les prises de vues en rafale. La class 6 se réserve plutôt à un usage vidéo professionnel et la prise de clichés en rafale en haute résolution. Idem pour la class 10 qui permet la prise de clichés illimitée en rafale.
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