Daniel Dardailler, chef de l’équipe européenne W3C de Sophia-Antipolis :Le succès d’i-mode tient surtout à la facilité de déploiement du contenu et à sa genèse. Les développeurs ne sont pas encore habitués au langage WML, et ils ne disposent pas d’outils aussi performants que pour HTML. Les opérateurs aussi sont responsables en ne voulant pas que les abonnés à leurs services accèdent à des pages imparfaites. D’où ce que certains appellent le ” WAP ghetto “. Le CHTML, utilisé par NTT DoCoMo, est un amalgame de différentes versions du langage HTML. Aussi l’écriture des pages ne nécessite-t-elle pas autant de compétences que le WML. De plus, i-mode est l’?”uvre d’une société qui peut imposer facilement ses spécifications. Mais cette rapidité a sa contrepartie. Avec i-mode, le contenu apparaît sous la forme de pages HTML dégradées avec une barre de défilement, alors que le WML permet de construire des menus modifiables depuis la page. Le prochain standard devra intégrer les deux approches.
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