On prend le même et on recommence : le D5500 est un D5300 en version 2015. On prend le même capteur 24 Mpix (format APS-C), la même rafale à 5 i/s, le même autofocus à 39 collimateurs (annoncé un peu plus rapide), le même mode vidéo FHD 60p max, la même définition d’écran de 1,04 million de points, etc. Alors qu’est-ce qui change ? L’écran tactile et la carlingue.
Ecran enfin tactile !
S’il est toujours orientable et qu’il dispose de la même définition, ce nouvel écran est enfin tactile. Quand on dit « tactile » c’est « vraiment » tactile, c’est-à-dire que non seulement on peut faire le point en pointant du doigt une cible, mais en plus toutes les commandes des menus répondent au toucher. Il aura fallu du temps à Nikon, mais au moins ont-ils pris la peine de développer un mode tactile complet, au contraire de Sony, dont le système ne prend pas en charge les menus.
Conception en fibres de carbone
Les reflex pros sont généralement en alliage de magnésium, et l’entrée de gamme en plastique. Mais ça, c’était avant, puisque le D5500 passe à la fibre de carbone, un matériau plus résistant que le plastique mais moins cher que le magnésium et aussi plus léger. Affichant une centaine de grammes que son aïeul le D5300 (non, il n’y aura pas de D5400), il s’agit d’un vrai reflex poids plume avec seulement 470 g sur la balance (avec batterie mais sans optique). Il conserve bien évidement le Wi-Fi intégré, un système plus facile à intégrer dans une structure en carbone que dans une cage de magnésium.
Le D5500 n’est pas une révolution mais une évolution sympathique de l’offre reflex familiale de Nikon. Un appareil qui reste assez cher – 899 euros – et qui a fort à faire face aux nombreux hybrides qui disposent désormais de viseurs électroniques dans cette gamme de prix. La bataille sera rude.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.