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Cyril Janin* : ” Keljob ne référence plus un site contre son gré “

Le moteur de recherche d’emplois a été condamné pour piratage de contenus et activité commerciale parasitaire.

Où en sont les procédures judiciaires engagées à votre encontre ? En ce qui concerne Cadres Online, nous avons retiré notre appel et payé les dommages et intérêts, car nous avons commis deux erreurs. Cadres Online contestait les liens directs établis par Keljob. Le site a donc mis en ligne une page tampon pour les rerouter vers sa page d’accueil. La charte des éditeurs de petites annonces interdit pourtant l’usage de ” liens profonds ” par les métamoteurs sans autorisation de l’éditeur…La notion de ” lien profond ” n’existe ni au plan juridique ni au plan informatique ! Toutes les pages disposent d’URL distincts, auxquels on peut se connecter par l’intermédiaire d’un lien électronique. Il n’en reste pas moins que nous avons la volonté de calmer la situation. Keljob ne référence plus un site contre son gré.En définitive, quelle est la nature de Keljob ? Un moteur de recherche partenaire des sites d’emplois ou un site d’emploi concurrent ? Nous ne sommes pas un site éditeur de petites annonces. Nous faisons payer une prestation de fournisseur de trafic ciblé sur les sites d’offres d’emploi : sites de recrutement, pages emplois des sites d’entreprise et offres des cabinets de recrutement. C’est ce qui fonde notre activité commerciale.Comment se porte la société Keljob après huit mois d’existence ? Nous avons atteint le point mort en janvier, avec 1,3 million de francs de chiffre d’affaires. Nous devrions arriver à 25 millions de francs sur l’année. Le marché reste cependant très tendu, et nous devrions assister à une vague de rapprochements entre les différents sites dans les prochains mois.* Président du directoire de Keljob

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Propos recueillis par Jean-Jérôme Bertolus et Sébastien Fumaroli