” D’ici à une quinzaine de jours, tous les magasins partenaires devraient être livrés, assure Olivier Pujol, concepteur du livre électronique Cybook et PDG de Cytale. Mais nos capacités de production sont encore limitées. Nous ne sommes pas un constructeur d’électronique grand public comme Sony, qui peut arroser les rayons de tous les grands distributeurs en une journée “, justifie-t-il.De fait, très peu de magasins ont effectivement reçu des machines dès le 22 janvier. Ainsi, à la Fnac du Forum des Halles, les Cybook sont référencés en catalogue, mais absents des rayons.
” Je n’ai absolument rien reçu, explique le responsable de l’atelier technique. Quatre clients m’en ont demandé. Ils étaient venus spécialement pour ça, mais je ne pense en avoir qu’en février “, ajoute-t-il.Même écho à la librairie Dialogues, à Brest : ” Cytale nous a promis ses Cybook pour la fin de la semaine. Ils ne sont pas encore arrivés. Pourtant, trois clients voulaient en acheter “, regrette ce libraire.
La capacité de production devrait atteindre 8 000 modèles par mois
Outre les problèmes de production, Cytale justifie cette commercialisation timide par une volonté de mieux servir les premiers clients. ” Ils ne sont pas familiers d’Internet et la procédure d’enregistrement sur notre site est assez compliquée. Nous travaillons donc à simplifier notre site Web et à améliorer notre support. Une fois ces étapes réalisées, nous passerons à un mode de diffusion plus large “, explique Olivier Pujol.Mais, finalement, ce Cybook existe-t-il vraiment ? Oui, si l’on en croit le chef du rayon multimédia des Galeries Lafayette, l’un des rares magasins à être déjà livré. ” On en a déjà vendu trois sur six exemplaires reçus, affirme-t-il. Ils sont en rayon dans les espaces papeterie et multimédia du magasin “, précise-t-il.Cytale compte produire 6 000 Cybook d’ici à mars prochain, pour le Salon du livre. Ensuite, la capacité de production devrait atteindre 8 000 modèles par mois. ” On fait le maximum pour accélérer les choses, mais nous ne sommes que quarante-cinq personnes dans la société. Nous demandons donc encore un peu de patience à nos clients “, explique Olivier Pujol.
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