Formé du terme anglais squatter et du préfixe cyber, ce mot a à voir avec la façon dont sont attribués certains noms de domaine.En France, lorsqu’on demande auprès de l’Afnic à créer un nom de domaine en.fr – par exemple 01net.fr -, on doit prouver que le mot ” 01net ” est bien un nom lié à son entreprise ou son activité.En revanche, de nombreuses autres sociétés d’attribution de noms de domaine, et notamment la société américaine s’occupant des domaines .com, .net et .org, attribuent les noms de domaine sur le principe du ” premier arrivé, premier servi “.C’est pourquoi un certain nombre de connaisseurs précoces d’Internet, suffisamment malins pour comprendre à l’avance combien les noms de domaine seraient importants pour les entreprises, et suffisamment joueurs pour investir une somme de l’ordre de 60 euros par nom enregistré, ont entrepris dans les années 96-99 de faire enregistrer toute sorte de noms pouvant rapporter gros, l’exemple le plus célèbre étant tf1.com.Un cybersquatteur, c’est donc quelquun qui a fait enregistrer un ou plusieurs noms de domaine à partir de noms de grandes entreprises et espère en tirer profit en les leur revendant.Mais certaines entreprises se sont rebiffées et ont intenté des actions en justice dont certaines ont été couronnées de succès, ce qui a contribué à ralentir le phénomène.
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