Jack Welch, l’ancien PDG de General Electrics, s’est toujours méfié de la culture des affaires propre à la Silicon Valley. C’est ce qu’il vient de confier au quotidien The San Jose Mercury News alors qu’il était dans la région pour promouvoir le livre de ses mémoires. Welch a toujours reconnu la capacité d’innover de l’endroit et l’agilité des capital-risqueurs. Mais il se méfiait de la lutte constante pour débaucher les talents des autres, que s’y livrent sans cesse les entreprises concurrentes. C’est pour ne pas “polluer” GE qu’il n’a acheté aucune entreprise de la vallée dans les années quatre-vingt. Cette affirmation est une bonne manière de mettre en avant une des thèses centrales de son livre, qui veut qu’une entreprise dépende surtout de la qualité de l’équipe qui la dirige. Ce qui n’a pas empêché Welch de licencier plus de 100 000 personnes au tout début de son règne.“Ges Ex-CEO Shares Lessons “, San Jose Mercury News, quotidien, 05/12/01
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