Actualité chargée pour l’ex- Seagate Software. Début mars, l’éditeur américain changeait de raison sociale pour devenir Crystal Decisions, capitalisant sur la notoriété de sa gamme de produits. Ce changement de nom coïncidant, par ailleurs, avec l’entrée au capital du fonds d’investissement Silver Lake Partners. Dans le même temps, Crystal Decisions lance une nouvelle solution de reporting à destination des grands comptes. Crystal Enterprise 8. 0 est une plate-forme destinée à diffuser à un très grand nombre d’utilisateurs, via un simple navigateur, les états créés avec le générateur Crystal Reports.
Les formats web standards sont acceptés
Fonctionnant sous Windows NT4/2000 et Unix, cette plate-forme supporte les principaux serveurs web du marché – IIS de Microsoft, Domino Lotus ou Apache. En architecture multiniveau, elle permet la mise en cluster de serveurs pour une meilleure répartition des charges. Crystal Enterprise accepte les formats web standards – XML, DHTML, PDF, etc. – pour s’intégrer dans les portails d’entreprise, les intranet, les extranet, voire les équipements web sans fil. Pas de client non plus à déployer côté administrateur, celui-ci disposant d’une console web pour la gestion des droits.Crystal Enterprise comprend la dernière version du générateur d’états Crystal Reports Professional. En version 8. 5, cet outil supporte XML à la fois comme source de données, mais aussi comme format de restitution. Dans quelques mois, Crystal Enterprise intègrera aussi le logiciel Crystal Analysis Professional, qui permet de concevoir des rapports analytiques à partir de données Olap. Ce nouveau produit s’appuiera sur Holos, le moteur multidimensionnel de Crystal Decisions. Pour faciliter l’intégration modulaire, les différents logiciels de l’éditeur reposent – à partir de leurs versions 8 – sur une architecture Corba.Avec cette nouvelle plate-forme, Crystal Decisions entend rattraper son retard sur les solutions directement concurrentes d’Actuate – eReporting Suite 5 – et de Business Objects – WebIntelligence -, en misant sur la simplification de la gestion des droits et sur une interface conviviale. La version française devrait être proposée au cours du mois d’avril, à partir de 100 000 francs pour vingt-cinq utilisateurs nommés.
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