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La croissance des services de streaming tourne au ralenti, les majors s’inquiètent

Le streaming, ça eût payé, mais l’heure est maintenant à la disette pour les maisons de disques ! Universal Music a confirmé un ralentissement du nombre de nouveaux abonnés sur les plateformes. Et les solutions ne sont pas évidentes pour relancer la machine.

Les services de streaming de musique ont-ils fait le plein d’abonnés ? Chez Spotify, le compteur du champion du secteur affichait 246 millions de clients payants au second trimestre, une petite progression de 3 % par rapport à l’an dernier. Du côté des maisons de disques, cela fait un petit moment que l’on s’inquiète de l’apathie du marché, mais c’est le directeur financier d’Universal Music qui l’a officiellement exprimé pendant les derniers résultats de la major.

Les nouveaux abonnés ne se bousculent pas au portillon

« Les revenus tirés des abonnements [aux plateformes de streaming] ont connu une décélération de la croissance », a affirmé Boyd Muir. Les « grands partenaires » que sont les services de streaming ont été « moins performants » pour recruter de nouveaux abonnés, déplore-t-il. Selon Bloomberg, toutes les plateformes sont concernées, mais tout particulièrement Amazon et Apple Music (qui ne donnent aucun chiffre malheureusement).

Le secteur du streaming n’est pas en repli, la croissance est toujours au rendez-vous chez Spotify ou YouTube, même si elle est plus faible ; c’est juste que les nouveaux abonnés ne se précipitent plus aux portes des plateformes. C’est un problème pour les maisons de disques, qui ne peuvent plus compter sur la progression exponentielle du streaming pour redorer leurs livres de comptes.

Les labels ont réduit leurs effectifs et ont procédé à des restructurations pour conserver leur rentabilité, mais ça ne sera pas suffisant sur le plus long terme. Les entreprises s’intéressent à d’autres sources de revenus potentielles, comme les concerts ou le merchandising, mais elles ont finalement assez peu de pouvoir et de contrôle dans ces domaines.

Le seul levier sur lequel l’industrie du disque peut réellement actionner, c’est de pousser les services de streaming à augmenter leurs prix. Spotify ne s’en prive pas, mais c’est surtout pour financer d’autres activités (podcasts, livres audio…) qui ne vont pas dans les poches des majors.

Les « superfans » prêts à dépenser plus pour soutenir leurs artistes préférés pourraient être une cible très intéressante pour les labels comme pour les plateformes, encore faut-il savoir quoi leur vendre.

Lire Les superfans ne sont pas très nombreux mais ils rapportent gros aux majors du disque

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Source : Bloomberg


Mickaël Bazoge
Votre opinion
  1. Peut être est-ce la faible qualité de la production musicale actuelle qui ne donne pas envie aux non abonnés de s’engager.???

    1. Beh il y a de tout donc tout dépend de ce que tu écoutes. Et ça n’a rien a voir. Tu t’abonnes pas grave a un tube du moment

Les commentaires sont fermés.