L’indice composite est stable, le nouveau recul de l’indice financier (près de 3 %) étant compensé par la hausse des indices emploi et infrastructures. L’effet de ciseau entre la chute des marchés financiers et la hausse des marchés “réels”, déjà noté il y a huit jours, s’accentue cette semaine. Dans le secteur de l’e-business, la conjoncture continue à être porteuse, quoiqu’un peu moins vigoureuse qu’en 2001 : près de la moitié des cabinets de conseil interrogés récemment par Syntec Conseil en Management dans le cadre de l’enquête E-business 2002 connaîtront une croissance de leur activité supérieure à 10 % cette année.Le domaine des achats et de la logistique s’impose comme le segment le plus dynamique. D’autres marchés, comme la formation et la gestion des connaissances d’une part, et les relations avec les employés d’autre part, se révèlent comme des relais de croissance de plus en plus forts. Par ailleurs, le secteur de l’intégration des applications apparaît comme le nouveau thème porteur pour les cabinets de conseil : intégration de portails avec des systèmes en place, mais aussi solutions d’EAI (Enterprise Application Integration). Ces dernières permettent, à partir de technologies usant des standards internet, de gérer et d’automatiser les échanges d’information entre des applications à l’intérieur des sociétés. Comme les grandes fonctions opérationnelles y gagnent rapidement en réduction de tâches devenues inutiles, les grandes entreprises pionnières ont déjà engagé ce type de démarches et sont suivies par beaucoup d’autres. Cet investissement constitue un bon exemple de l’intégration de plus en plus nette de l’e-business dans le c?”ur de l’activité des entreprises de l’Hexagone.* directeur des études stratégiques, Accenture France
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