La qualité des prises de vue
En terme de qualité des images, l’appareil le mieux noté n’apparaît qu’au milieu du classement général. Il s’agit du Sony DCR-PC5E, avec 7,8 points sur 10. Il coûte 13 000 francs, mais les trois suivants, qui offrent une qualité tout à fait acceptable, sont nettement moins chers. Ce sont le Samsung VP-D55 (6 500 francs), le Thomson VDM5FR (8 000 francs) et le JVC GR-DVL108EG (8 500 francs). Les caméscopes les plus chers, les JVC GR-DVL9800ST et GR-DVX10ST, ainsi que le Panasonic NV-MX7EG n’offrent qu’une qualité moyenne, notée entre 5,5 et 6,1 sur 10. A méditer.
L’autonomie et l’ergonomie
Les quatre caméscopes de poche mettent en exergue un autre point crucial : l’autonomie. Si leur taille s’accompagne d’un prix un peu élevé au regard de leurs autres performances et caractéristiques, elle est aussi la cause de leur faible autonomie. Aucun d’entre eux ne dépasse une heure, ce qui est très en deçà de l’acceptable. Pour arriver à ce poids et à ces dimensions, la batterie a en effet été un peu (trop) sacrifiée. En revanche, ces appareils ont vu leur ergonomie progresser, avec l’apparition de poignées pivotantes facilitant la prise en main.
Les autres caméscopes ont une autonomie comprise entre 59 minutes pour le Samsung VP-D55 et 2 heures 17 minutes pour le Thomson VDM5FR. Les écarts sont dus essentiellement à la qualité des batteries et à la consommation plus ou moins forte de l’écran externe à cristaux liquides. Ce dernier est un élément essentiel du caméscope. Plus il est grand et plus vous serez à l’aise pour filmer dans des positions acrobatiques. Avec une diagonale de 87 mm, les écrans des Thomson VDM5FR et Canon MV 30i s’avèrent très pratiques.
L’usage photographique
Tous les modèles testés par le laboratoire comportent un capteur CCD leur offrant la possibilité de prendre des photos numériques. Hélas, les caractéristiques des capteurs sont celles d’appareils photo d’entrée de gamme : elles ne dépassent jamais le million de pixels et offrent rarement une définition autre que celle, minimale, de 640 x 480 points.
Seul le JVC GR-DVX10 ST tire un peu mieux son épingle du jeu, mais c’est encore insuffisant pour remplacer un véritable appareil photo numérique. Quant au stockage des photos, il s’effectue soit directement sur la bande de la cassette – solution peu pratique -, soit sur des cartes de type MultiMediaCard (ou Memory Stick pour Sony) de 4 Mo. C’est un peu juste. Une carte de 8 Mo comme celle qui équipe le JVC GR-DV X10ST permet de stocker plus d’une vingtaine de photos prises dans une définition correcte de 1 024 x 768 points.
Les accessoires fournis
Attention aussi aux caractéristiques techniques des appareils et aux accessoires fournis. Les diversités se font parfois criantes. Seuls deux modèles (les JVC GR-DVL9800ST et GR-DVX10ST) sont livrés avec un kit numérique pour le micro : une carte Firewire et le câble associé. Ces deux éléments sont pourtant obligatoires pour transférer vos prises de vue sur l’ordinateur.
D’un autre côté, le Panasonic NV-DS15EG et le Samsung VP-D55 sont équipés respectivement d’un zoom optique de 20x et 22x. C’est le double par rapport à celui de la majorité de leurs concurrents, limité à 10x, et ce n’est pas du luxe pour pouvoir saisir les plans lointains.
La foire aux défauts
Enfin, certains caméscopes présentent des défauts que l’on aimerait voir dispara”tre rapidement.
Ainsi, le Samsung VP-D55 et le JVC GR-DVL 108 EG ne disposent encore que d’un viseur monochrome. Le Sony DCR-PC5E est, quant à lui, le seul à ne pas fournir de câble S-Vidéo, pourtant utile afin de relier l’appareil à un téléviseur.
Le Thomson VDM8FR continue à n’enregistrer le son qu’en mono. Enfin, comble de la mesquinerie pour un appareil vendu 15 000 francs, le NV-MX 7EG de Panasonic ne dispose même pas d’un manuel traduit en français.
Et on peut rêver qu’un jour les boutons des caméscopes et les menus de leur écran à cristaux liquides soient eux aussi traduits en français!
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