Cette rentrée ne ressemble pas aux autres. L’innovation technologique n’est pas au rendez-vous.C’est vrai, le Pentium 4 atteint 2 GHz. C’est vrai, cette semaine apporte son lot de nouveautés : serveurs sans disque dur, graveurs de DVD double face, etc. Et, sans surprise, on attend Windows XP… Mais on reste sur notre faim.Non, indubitablement, le c?”ur n’y est pas. À bien y réfléchir, la tendance était déjà amorcée à la fin du premier semestre, mais l’approche des vacances a occulté l’essoufflement de la frénésie créatrice des entreprises informatiques. On peaufine, on décline, on parachève, on exalte…Mais point de véritables révolutions, de celles qui font s’enflammer les places boursières ! Le ralentissement économique semble n’avoir d’autres raisons d’être que de laisser le monde souffler. Histoire de prendre le temps de réfléchir, de tirer parti des récents progrès.Il ne suffit pas de connecter des millions de travailleurs à Internet et de leur donner un mobile. Il faut ensuite gérer le temps perdu, les virus, la bande passante, le flot d’informations, etc. C’est à cette tâche que les entreprises doivent s’atteler. Personne n’a l’intention de s’enliser dans une crise économique, si crise il y a.On peut aussi chercher ailleurs les raisons de ce déficit d’innovation. Comme la plupart d’entre nous, éditeurs et constructeurs, de retour de vacances, n’ont peut-être pas fini de vider leur boîte aux lettres électronique, encombrée de milliers de messages. Cela fait, gageons qu’ils se remettront au travail !
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