Ce terme anglais est dérivé du verbe to hack, qui signifie hacher, couper avec vigueur. Un emploi typique de ce verbe est par exemple he hacked his way through the jungle, ” il s’est ouvert un chemin dans la jungle à coups de machette “.La ” jungle ” de nos hackers informatiques, ce sont les innombrables systèmes et programmes de bas niveau qui s’offrent à la curiosité des passionnés. ” Comment est-ce que ça marche ? “, ” Qu’est-ce qu’on peut en faire auquel personne n’a pensé jusqu’ici ? “, ” Y aurait-il, par hasard, une façon d’améliorer ce système et est-ce que je vais la trouver ? ” sont quelques-unes des questions qu’un hacker est susceptible de se poser.Il est certain qu’il faut avoir l’esprit ouvert et une bonne expérience concrète de l’informatique pour se lancer dans une démarche de déchiffrement et de compréhension d’un système ou d’un programme pouvant être complexe.En termes de production, le hacker est en général capable d’écrire ou d’assembler rapidement des algorithmes et sous-programmes dans un but donné, mais sans nécessairement suivre les règles académiques d’analyse-programmation.Dotés de telles connaissances et capacités pratiques, les hackers – êtres humains comme les autres – peuvent être tentés de les mettre au service d’actions malveillantes (accéder sans autorisation à un système distant, intercepter des communications, faire du chantage à l’attaque d’un système, copier des données confidentielles, etc.).On parle alors de hackers malveillants, pour ne pas confondre dans un même opprobre quelques individus mal intentionnés et une énorme majorité de passionnés ne pensant pas à mal.Enfin, notons que les crackers (ou ” craqueurs “) sont un sous-ensemble de hackers se consacrant plus particulièrement à létude et à la neutralisation des systèmes de protection contre la copie de certains logiciels.Désignations équivalentes : Hacker – Cracker
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