Les premiers internautes avertis pour téléchargement illicite commencent à se faire connaître. Mardi 5 octobre, c’est un lecteur du bloggeur Korben qui se dévoilait au grand jour. « En rentrant comme à mon habitude je fais un tour du côté de mes e-mails et paf, deux d’Hadopi. Première chose que je fais, je vérifie l’authenticité du document, malheureusement il l’est … Adresse e-mail enregistrée par Hadopi et le contenu de l’e-mail est approuvé », raconte TuNi54 dans les forums. Loin de paniquer, cet abonné à Orange est déjà prêt à recommencer… avec certaines précautions. Il évoque déjà le passage au VPN, une technique qui permet de surfer anonymement.
Hier, c’est France 3 qui retrouvait la trace d’un autre internaute flashé par TMG, la société qui relève les infractions au téléchargement pour le compte des ayants droit. Dans le reportage vidéo de la chaîne, le jeune homme, étudiant en informatique, explique qu’il a téléchargé « quelques films et quelques musiques, mais vraiment en petite quantité » sans toutefois en préciser le nombre.
« Malheureusement, moi je me suis fait avoir »
Ça vous fait peur, demande le journaliste de France 3 ? « Oui et non, répond l’internaute, un peu désabusé. Je me dis que du téléchargement, il y en aura toujours. Malheureusement, moi je me suis fait avoir. »
Etrangement, les internautes avertis par la Hadopi sont à ce jour très discrets et évitent de s’épancher dans les médias. Peu d’informations circulent sur les conditions dans lesquelles ils se sont faits pincer. Sur quel réseau ? Quel volume de téléchargement ? Quels types de fichiers ? A quel moment ?… Il faut dire que TMG et la Hadopi sont très opaques sur ces questions. La Haute Autorité se refuse même à communiquer sur le nombre d’internautes avertis et la fréquence d’envois des avertissements.
Vous avez été avertis ? Vous souhaitez témoigner ? Contactez nous par e-mail : [email protected]
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