Qu’il fait bon passer des heures à lire sur cette liseuse de Sony ! L’écran 6 pouces (15,2 cm) est un parfait compromis entre les grandes tailles 9 pouces (soit 22,9 cm) trop encombrantes et les 5 pouces (12,7 cm) un peu étriquées. La nouvelle génération d’affichage du fabricant eInk, dite Pearl, se révèle d’une netteté, d’une précision et d’un contraste inégalés : les lettres sont d’un noir bien franc et le fond, sans être d’un blanc parfait, est le plus clair des liseuses actuellement sur le marché. Et surtout, la dalle est tactile ; pas un tactile raté qui voile l’affichage comme pour son prédécesseur, le PRS-600. Ici, c’est un maillage infrarouge en surface qui est à l’œuvre, invisible et très efficace. Les menus s’activent en douceur, les pages se tournent d’un simple coup de pouce, en effleurant la dalle. Le tactile est aussi mis à profit pour une application de prise de notes qui fonctionne au stylet, en mode Graffiti, surlignage ou à l’aide d’un clavier virtuel ; bravo aussi pour les dictionnaires de traduction ou de définitions anglaises (l’absence du dictionnaire des définitions en français est regrettable !), qu’on appelle d’un simple double toucher sur un mot. Les signets sont bien sûr présents.La Bibliothèque s’avère bien conçue : on peut établir des collections, trier par auteurs, titres ou derniers ouvrages consultés. Et elle dispose d’accès rapides par saisie prédictive ainsi que d’une fonction de recherche. Elle est dotée d’un logiciel de lecture MP3, très basique, pour lire ses livres favoris en musique. Quant aux finitions et matières, elles sont irréprochables.Des regrets ? Quelques-uns tout de même ! Aucun clavier n’est prévu pour prendre le relais du tactile (la liseuse sera inutilisable en cas de panne du tactile). D’ailleurs, le tactile est assez peu exploité, ça manque de raccourcis utiles. Impossible de changer la police de caractères ou d’en installer de nouvelles, avec des tailles. L’accès aux tables des matières n’est pas assez intuitif. Et enfin, l’appareil n’est pas doté de connexion Wi-Fi.Il n’empêche, la qualité globale est bien là et Sony la fait payer : à 250 euros, la PRS-650 est la plus coûteuse de sa catégorie. Dommage qu’elle soit livrée sans housse ni adaptateur secteur et donc, en l’état, intransportable, au vu de l’extrême fragilité des écrans à encre électronique.L’avis de la rédaction
On aime
La qualité de l’affichage, le toucher tactile, la fluidité de l’interface, les finitions.
On n’aime pas
L’absence de Wi-Fi ou de 3G, le nombre limité de polices, les niveaux de zoom limités à six, le tactile sous-exploité.
Mention Bien
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