Selon l’agence Transparency International, qui étudie les phénomènes de corruption à l’échelle de la planète, le marché des télécoms viendrait en 4e position dans le classement des secteurs économiques pour lesquels les hauts fonctionnaires des pays émergents seraient susceptibles de solliciter ou d’accepter des pots de vin. Notamment pour attribuer des marchés publics ou modifier la législation en vigueur. C’est ce que révèle une enquête réalisée cette année auprès de huit cents professionnels (avocats, représentants de chambres de commerce étrangères, directeurs export, etc.) installés dans quatorze pays émergents parmi lesquels l’Inde, l’Indonésie, le Brésil ou la Russie. En ce qui concerne les montants des dessous de table nécessaires, le BTP, l’armement et les contrats pétroliers occupent la tête du palmarès. Et les technologies de l’information ne viennent quen huitième position.
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