Les six millions et demi d’utilisateurs de CorelDraw dans les PME et parmi les particuliers devraient s’y retrouver avec la version 10. Mais bien que qualifiée de majeure par l’éditeur canadien, cette mise à jour n’est pas révolutionnaire.
L’architecture, plus modulaire, garantit de meilleurs temps d’exécution et autorisera des enrichissements fonctionnels plus fréquents. Corel en a aussi profité pour rendre les fonctions les plus pointues de son logiciel plus accessibles aux néophytes. Ainsi, une nouvelle interface facilite la gestion des couleurs en fonction du périphérique : écran, imprimante ou scanner. Les professionnels, pour leur part, apprécieront une meilleure gestion du format de description de pages PDF d’Adobe avec, notamment, la prise en compte de PDF/X, adopté par les ateliers de photocomposition. Les partisans de la publication en ligne risquent, en revanche, de rester sur leur faim. Une nouvelle fonction permet, certes, de visualiser le poids d’une image et d’évaluer son temps de téléchargement en fonction du format graphique choisi. Et le logiciel Rave (Real Animated Vector Effect), le nouveau nom d’Animator, gère bien la création de boutons animés au format Flash de Macromedia. Mais CorelDraw ne fait toujours pas office de logiciel graphique pour le web et ne dispense pas de recourir à des outils plus spécialisés.
La version pour Windows sera disponible en novembre, celle pour Macintosh au printemps, et celle pour Linux, non prioritaire, n’est pas encore inscrite au programme.
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