En trois décennies, Corel a connu la croissance, le succès et le déclin. Après avoir assaini ses finances ?” avec un chiffre d’affaires de 164 millions de dollars sur le dernier exercice, en hausse de 47,7 % en un
an ?”, l’éditeur canadien s’apprête, selon Reuters, à s’introduire en Bourse au Canada et à New York. Huit millions d’actions seront proposées au public à un tarif unitaire compris entre 18 et 20 dollars.L’opération valorise Corel à plus de 441 millions de dollars. Une belle réussite pour son actionnaire, le fonds d’investissement Vector Capital, qui avait racheté le détenteur des logiciels graphiques CorelDraw et PaintShopPro pour
120 millions de dollars en 2003. Cette acquisition avait fermé du même coup le capital de l’éditeur, jusque-là coté en Bourse depuis 1995.En 2000, le dégonflement de la bulle avait malmené l’entreprise, faisant alors capoter sa fusion avec l’éditeur Borland. Peu après, Microsoft, actionnaire de Corel, s’était désengagé de la société. Le nombre demployés avait alors était
rammené à 900 personnes, contre 1 400 durant ses plus belles années.
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