L’éditeur canadien fait ses comptes. L’année fiscale 2000, close au 30 novembre dernier, se solde par une perte de 55,3 millions de dollars (58,71 millions d’euros) pour un chiffre d’affaires global de 157,7 millions de dollars (167,43 millions d’euros). En comparaison, les résultats de l’an dernier font figure d’eldorado : 243,1 millions de dollars (258 millions d’euros) de chiffre d’affaires pour 16,7 millions de dollars (17,7 millions d’euros) de bénéfices.Cependant, au dernier trimestre de l’exercice 2000, Corel a limité la casse. L’éditeur n’a perdu que 8,6 millions de dollars (9,13 millions d’euros) pour 40,4 millions de dollars (42,9 millions d’euros) de chiffre d’affaires. Au trimestre précédent, les pertes avaient été plus élevées, pour un chiffre d’affaires inférieur de presque 10 %.Ces résultats alarmants ont cependant trouvé grâce aux yeux de John Blaine, le directeur financier de Corel. Il estime que “nos résultats pour le dernier trimestre et l’année 2000 démontrent que notre démarche financière disciplinée paye”. De la même façon, Derek Burney, nouveau PDG de l’éditeur souligne l’assainissement de la situation financière de l’éditeur. Il ne manque pas de rappeler que “notre équipe de direction a annoncé une alliance stratégique avec Microsoft afin de fournir à nos clients toute la richesse du Web”.Corel a en effet bénéficié d’un sérieux coup de main de Microsoft, son grand concurrent dans le domaine des suites bureautiques. L’éditeur d’Office a acquis quelques millions d’actions Corel pour un montant de 135 millions de dollars (143 millions d’euros) à un moment où l’avenir de Corel semblait sombre. En contrepartie, l’éditeur canadien va se trouver fortement impliqué dans les projets liés à .NET, la prochaine stratégie globale de Microsoft dont la mise en place débutera dans les prochains mois avec une série de nouveaux produits.
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