Derek Burney, PDG de Corel, envisage plusieurs possibilités pour rétablir la rentabilité de sa société. La plus évoquée par la presse et les analystes est la vente des activités Linux de l’éditeur, les maigres revenus de ce secteur plaidant en faveur de cette option. Sur les trois divisions de Corel, celle dédiée à l’OS libre ne représente en effet que 6 % (soit 4,8 millions de dollars, 5,6 millions d’euros) de son chiffre d’affaires au premier semestre 2000. En outre, 135 millions de dollars, investis récemment dans Corel par Microsoft, doivent servir à mettre au point de nouveaux produits compatibles avec l’infrastructure Microsoft. NET, ce qui laisse peu de place à une réelle stratégie Linux. Pour l’heure, l’éditeur dément formellement privilégier cette solution plutôt qu’une autre et annonce qu’il publiera le détail de ses plans au début de l’an prochain. Quoi qu’il en soit, cet écho médiatique a momentanément fait remonter de 5 % le cours de l’action Corel, malmenée depuis plusieurs mois.
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