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Coolpix 8400, de Nikon : premier bridge très grand-angle

Cet appareil de 8 mégapixels dispose d’un écran orientable, d’un très bon autofocus et bien sûr d’un très grand-angle. Dommage que certains réglages ne soient pas très pratiques.

Présenté en même temps que le bridge 8800 à téléobjectif, le 8400, avec sa focale record de 24 mm, est la version grand-angle des 8 mégapixels Nikon. Il va falloir choisir son camp. Conscient que l’on ne peut pas être
parfait dans tous les domaines, Nikon a eu la sagesse de sortir deux boîtiers raisonnablement ambitieux en latitudes de focales… même si l’on aurait rêvé d’un appareil universel.Très semblables du point de vue des fonctions, les deux boîtiers diffèrent essentiellement par leurs zooms, qui impliquent des formes distinctes. Pas de longue focale ni de stabilisateur optique, mais un objectif résolument grand-angle
sur le 8400, qui est logiquement plus compact que son confrère, du moins à l’arrêt. Lorsqu’on met l’appareil en marche (ou qu’on le réactive après une mise en veille), on est surpris par le temps de mise en place du zoom,
assez proéminent en définitive. On pourra aussi rechigner sur son levier de commande mal placé car trop éloigné pour le pouce, et sur son mouvement par à-coups bruyants.Mais il est vraiment admirable de pouvoir disposer d’un champ aussi large avec un appareil numérique non reflex. Dommage que l’indispensable pare-soleil ne soit pas fourni. On se contentera en revanche d’une focale
de 85 mm en position télé.Cet appareil conviendra donc surtout aux adeptes de photos d’intérieur, de villes et de tout autre endroit où l’on manque de recul. L’écran orientable à 360?’, de qualité honnête, est un atout supplémentaire pour
varier les cadrages. Un bon point pour la fabrication très soignée en alliage de magnésium. Côté ergonomie, on accède directement aux principaux réglages, rappelés sur l’écran de visée (ou le viseur) et sur le panneau d’affichage LCD
supérieur.Cependant, le placement de certains réglages (balance des blancs, qualité d’image, sensibilité) sur la molette de sélection aux côtés des modes de prise de vue (PSAM, scènes) n’est pas à notre sens des plus pratiques. De
même, la mise au point manuelle se révèle un exercice assez périlleux, et l’on fera plutôt confiance à un autofocus à 9 zones aussi rapide que précis. La qualité d’image est satisfaisante, avec une réduction du bruit par le
système intégré très efficace en lumière basse à partir de 400 ISO.

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Julien Bolle