Le Graal, quel que soit le type de contenu visionné sur sa télé (événements sportifs, films, reportages…), c’est d’obtenir une qualité d’image optimale, à la fois précise et détaillée. Et un rendu global aussi neutre et fidèle que possible. Une exigence bien compréhensible, intégrée depuis quelques années pas les fabricants. Preuve en est, la plupart des téléviseurs mis en rayons proposent désormais de très bons pré-réglages effectués en usine. On apprécie.
Pourtant, une fois le téléviseur installé dans le salon ou dans la chambre, la qualité de l’affichage peut encore être perfectible. Et c’est bien normal puisque la qualité du contenu affiché dépend aussi de l’environnement où est installé l’écran. Un tour du côté des menus permet donc d’optimiser l’image en fonction de l’environnement (conditions d’éclairage de la pièce, plus ou moins lumineuse) et de ses goûts (type de contenu majoritairement regardé).
Les menus les plus sophistiqués permettent aujourd’hui de modifier de nombreux paramètres, sans toujours bien savoir d’ailleurs ce dont il s’agit. Aussi, pour vous éviter un affichage dénaturé, “trop ceci” ou “pas assez cela”, nous vous conseillons de ne pas toucher à tout. En marge du réglage éventuel des couleurs, attardez-vous plutôt sur le paramétrage du contraste et de la luminosité, deux points primordiaux qui influent beaucoup sur la qualité d’image…
Le contraste
Le contraste permet de jouer sur les zones les plus claires de l’image, autrement appelées niveaux de blanc. Plus le contraste est élevé (sans excès, au risque de « brûler » les blancs !) et meilleur est l’affichage. le téléviseur est en effet alors en mesure de restituer des séquences avec des blancs lumineux ET bien détaillés.
Dans le cas contraire, lorsque le contraste est mal réglé (trop élevé ou trop faible), les blancs peuvent demeurer lumineux – voire trop, mais la palette des détails et nuances est alors moins riche, moins précise. On peut aussi observer des blancs qui tirent vers le gris quand le niveau de détails demeure élevé. Il est important de réaliser progressivement le réglage du contraste dans des conditions réelles d’utilisation du téléviseur (une pièce sombre, par exemple, si vous regardez majoritairement des films dans le noir), sur une image « claire » et riche en détails. Attention à ne pas trop l’augmenter, histoire de ne pas vous retrouver avec une image bien trop contrastée, c’est-à-dire tout sauf naturelle, et fatigante à regarder.
La luminosité
Liée au contraste, la luminosité agit quant à elle, sur les zones les plus sombres de l’image, que l’on appelle les niveaux de noir. Une luminosité justement réglée permet donc de bien percevoir les détails, les nuances dans les teintes les plus sombres d’une séquence. Et les noirs, eux, sont bien profonds. Dans le cas d’un réglage mal optimisé, les noirs tirent vers le gris, ils sont comme « délavés ». Le niveau de détails peut cependant demeurer assez riche. A l’inverse, on peut aussi observer des noirs trop denses, comme “bouchés”, avec un niveau de détails insuffisant, peu « lisible ».
Le réglage de la luminosité est encore plus important lorsque le téléviseur est installé dans une pièce ensoleillée. En effet, plus la pièce est claire et plus la luminosité aura besoin d’être élevée.
Là encore, mieux vaut donc modifier ce paramètre dans des conditions réelles de visionnage, en se concentrant cette fois sur plusieurs séquences sombres.
La question du contraste dynamique
Innovation pour certains, argument marketing pour d’autres, le contraste dynamique proposé dans certains téléviseurs par plusieurs fabricants permettrait d’améliorer le niveau de contraste en l’optimisant automatiquement et simultanément aux images diffusées. Ce traitement logiciel offrirait donc des noirs plus intenses et un rendu toujours bien détaillé. En réalité, le « calage » n’est pas toujours très juste, et il arrive que le contraste dynamique « pousse » un peu trop les niveaux de noirs tout en gommant certains détails.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.