Son architecture mise en ?”uvre il y a trois ans s’inscrit dans le cadre du programme de BAM (Banque accès multiples).Le Crédit Agricole maintient le cap de son architecture BAM (Banques accès multiples). Lancé il y a trois ans en partenariat avec, entre autres, Andersen Consulting – aujourd’hui rebaptisé Accenture -, ce concept représentait, à l’époque, l’esquisse du modèle multicanal. Ses deux fondements étaient les serveurs plurimédias des éditeurs Cosmo Bay et DataMedia. Chacun équipant grosso modo à part égale la moitié des quelque cinquante caisses régionales. Les principaux canaux gérés en priorité sont la voix et le Minitel. Les standards et les protocoles de l’internet n’étaient alors pas à l’ordre du jour. Pour preuve, Irisa s’appuyait sur les protocoles du Minitel pour diffuser les services bancaires du Crédit Agricole sur le bouquet de télévision interactive de TPS. Depuis, le fait que Cosmos Bay ait cessé son métier d’éditeur n’a rien changé. Car, depuis le début de cette année, ses anciennes caisses clientes basculent leurs serveurs sur celui de DataMedia. Historiquement, Irisa figurait au catalogue d’IBM. Il a d’ailleurs participé à plusieurs projets d’intégration pour le compte des caisses régionales. Aujourd’hui, certaines caisses regroupées au sein du GIE Synergie n’emboîtent pas le pas à ce mouvement. Le GIE regroupe les caisses du Calvados, du Val-de-France (pays de Loire) et d’Ile-de-France. L’une des raisons invoquées, notamment par l’Ile- de-France, est le manque de montée en puissance d’Irisa sur des volumes de transactions internet importants. Quant à la gestion de la relation client, le Crédit Agricole sappuie surtout sur des développements maison.
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