L’année dernière, le Comdex fut mou. Pas cette année. Malgré une fréquentation en baisse (ce qui était prévisible), cette édition d’automne a été assez dynamique. Et une tendance forte s’en est même dégagée : la mobilité.Mais qu’est-ce que cela ? Principalement, une certaine image dans l’inconscient collectif. Enfin, semblent nous dire les acteurs du marché, nous allons pouvoir bientôt parler à notre poignet et lancer la phrase magique : “Spoke à Enterprise”. Chouette!Mais derrière ça… pas grand-chose de probant. Les réseaux ne sont toujours pas installés et les problèmes d’interopérabilité ne sont pas plus réglés après le Comdex qu’avant.Donc, il faudra attendre (quelques années au moins) pour vivre cette fameuse mobilité au quotidien. En fait, l’industrie informatique est dans une position difficile.Après avoir été pendant des mois sous les feux des projecteurs, avoir été la locomotive de l’économie et avoir eu à remplir la plus belle des missions (défricher le chemin vers un monde meilleur…), elle se retrouve en panne. Les start-up ne sont plus et la crise a redonné aux entreprises le goût du pragmatisme.Alors, pour ne pas sombrer dans la mélancolie (et de ce point de vue, d’attentats en guerre afghane, il ne faut certes pas sous-estimer la place des événements internationaux), il faut donner l’impression que l’âge d’or est encore là. Alors, on ressort d’urgence des cartons ce qui marche quand on n’a rien de plus convaincant : du rêve.Espérons que l’an prochain, le Comdex ne nous parlera pas de la conquête de lespace…
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