En proposant Content Inspection Director (CID), Radware, le spécialiste de l’équilibrage de charge, met aujourd’hui à profit son savoir-faire pour soulager les serveurs antivirus. “La plupart d’entre eux sont obligés d’inspecter la totalité des flux qui les traversent. Cela entraîne des goulets d’étranglement et des pertes de performances. En pratique, 80 % des flux sont fiables, et seulement 20 % posent des problèmes. Avec notre solution, nous voulons faire en sorte que ces mêmes serveurs ne voient que ces 20 % de trafic malicieux”, souligne Christian Leblanc, responsable technique chez Radware France. Le boîtier, à même selon son constructeur de gérer une bande passante de 1 Gbit/s, permettrait de multiplier par cinq la performance des serveurs antivirus.
450 signatures de virus répertoriées
Content Inspection Director s’installe entre le coupe-feu et les serveurs antivirus. Il analyse et filtre les flux TCP/IP avant de les rediriger soit vers les divers serveurs antivirus présents (selon le type de protocole HTTP, FTP, SMTP), soit directement vers le réseau local et sans incidence sur le trafic, s’il les qualifie de fiables. Pour cette phase de qualification, Content Inspection Director s’appuie sur un algorithme de préfiltrage spécifique, qui lui permet de différencier les flux, mais il prend également en compte une base de 450 signatures (telles que Trojans, Nimda, Code red, Goner, etc.) fournies par ses partenaires Trend Micro, McAfee et Aladdin (d’autres accords sont en cours de validation).“Notre boîtier présente par ailleurs l’avantage de savoir analyser très rapidement les flux, garantissant une meilleure qualité de service”, poursuit Christian Leblanc. Il n’en demeure pas moins que étant donné son prix élevé (environ 15 000 e), cette solution ne pourra intéresser que les structures importantes, justifiant l’emploi de plusieurs passerelles antivirus.
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