La X-Box sera basée sur la technologie des PC actuels, opérant sur un processeur Pentium III d’Intel cadencé, non plus à 600 MHz, mais 733 MHz et un système d’exploitation dérivé de Windows 2000. Cette architecture éprouvée, ainsi que l’utilisation de l’outil de développement DirectX, facilitera le portage des jeux PC.
Cependant, plusieurs points demeurent encore très flous, et notamment la fabrication et le prix de la X-Box ainsi que son modèle économique. La présence d’un lecteur de DVD et la possibilité d’un accès à Internet destinent la X-Box, comme la PlayStation 2 rivale, à d’autres usages domestiques que le jeu, mais ce sont néanmoins ces derniers qui font le succès d’une console. Ce sont eux en effet qui rattrapent le coût d’appareils vendus quasiment à perte. Or, la X-Box sera dotée d’un disque dur qui risque d’alourdir son prix et Microsoft ne dispose d’aucun droit sur les jeux pour PC.
La menace que représentent les consoles de jeux de nouvelle génération pour le PC domestique a poussé Microsoft à se lancer dans la bataille. Mais avec une stratégie incertaine et un produit qui ne présente a priori aucune avancée majeure par rapport à ses concurrents, Microsoft tente un véritable coup de poker
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