Conso+ passe dans le camp Java

Coheris fait évoluer sa plate-forme CRM Conso+ vers une architecture web. Initialement développée en structure client-serveur, elle se voit complétée par une nouvelle version, Conso+ Web. Cette déclinaison Java offre désormais une interface utilisateur 100 % HTML, mais l’évolution ne s’arrête pas au poste client. En effet, Coheris a fait le choix technique de standards de l’industrie pour développer cette version inédite : J2EE, XML et Soap, autant de normes qui simplifient les communications de la plate-forme avec les autres applications d’entreprise.

Une architecture qui s’appuie sur des serveurs d’application

Privilégiant rapidité de déploiement et simplicité de paramétrage, Coheris s’est fait une place de choix dans le secteur français des solutions CRM. Ce marché étant encore largement destiné aux grands comptes, l’éditeur vient de porter les fonctions de base en structure web. Conso+Web s’architecture ainsi sur un serveur d’application J2EE standard (BEA WebLogic et IBM WebSphere), mais s’appuie sur les mêmes bases de données que Conso+. Les clients peuvent donc procéder à un déploiement de la version client-serveur sur les postes du centre d’appels et proposer la version web aux agences et autres établissements dont le recours à l’application CRM est moins intensif. En outre, il est possible d’offrir un accès extranet à ses clients via l’option self-care du logiciel.

Le multicanal progresse

L’une comme l’autre version peuvent mettre à profit le module e-mail entrant de Coheris pour détecter l’arrivée d’un e-mail et assurer son routage par l’analyse de son contenu, une fonction déjà retenue par environ un tiers des clients de Coheris. Une belle évolution à comparer à un taux beaucoup plus faible de sociétés qui optent pour un couplage CTI, de l’ordre de 5 à 10 % du parc seulement.Le prix de la solution est facturé en fonction du nombre d’accès simultanés sur la base de données en version client-serveur. Celui de la version web varie en fonction du nombre d’accès simultanés à l’application. Compter une enveloppe de 1 500 ? par poste de travail.