A plus court terme, le secteur doit aujourd’hui faire face à un autre problème crucial : le manque d’argent. “Les agences web connaissent actuellement une véritable tempête du cash”, dit Reza Ghaem-Maghami, directeur général de la société Framfab France. De nombreuses agences web ont fondé leur développement sur la confiance que les investisseurs avaient il y a quelques mois encore. Les pertes étaient tolérées en prévision d’un avenir radieux.Et la facilité supposée d’un refinancement permettait de se focaliser sur la croissance de la taille de l’entreprise plutôt que sur sa rentabilité. Depuis, le vent a tourné. “Aujourd’hui, il faut être rentable”, concède Vincent Graumer, responsable des ressources humaines de la société Orange Art.Certains prestataires Internet bradent leurs services contre l’assurance d’un acompte important. D’autres réduisent les coûts. Ce qui passe bien souvent par des licenciements.
“Le chiffre d’affaires nest plus en rapport avec la masse salariale”, poursuit le responsable des ressources humaines.Pour les agences web, après le temps de la boulimie, voici venu celui du régime. Et toutes ne devraient pas y survivre.
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