Le Center for Democracy and Technology (CDT) a examiné 100 sites Internet de banques, de courtiers et d’établissements de crédit pour vérifier leur compatibilité avec la nouvelle loi fédérale, promulguée le 1er juillet.La réglementation impose maintenant que les sociétés expliquent clairement les modalités de collecte et d’usage des informations personnelles, comme les coordonnées bancaires, les relevés de compte ou l’état des dépenses, et donc de permettre aux internautes de demander qu’elles ne soient pas vendues à d’autres sociétés.Selon l’association, seules 22 des 100 sociétés sondées proposent à leurs clients des formulaires sécurisés et des systèmes de réponse par courrier électronique pour exercer ce droit à l’opt-out. Quant aux sociétés restantes, elles sont 44 % à affirmer qu’elles ne communiquent en aucun cas ces informations.
Les grandes banques américaines respectent peu la nouvelle loi
En revanche, 34 % ne disposent d’aucun système en ligne et demandent à leurs clients un courrier postal ou un appel téléphonique pour exercer leur droit à la confidentialité. De façon générale, les grandes banques américaines respectent peu la nouvelle loi, tandis que les banques uniquement présentes sur Internet y mettent un point d’honneur.Les petites maisons indépendantes de courtage boursier enregistrent la pire situation. L’association américaine de protection des internautes étudie un dépôt de plainte auprès de la commission fédérale du commerce (FTC) à ce sujet.En France, la collecte et l’utilisation des données collectées par les banques font actuellement l’objet d’une enquête de la Cnil (Commission nationale de linformatique et des libertés).
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