Sorti à l’été 2008, The Conduit était un des rares FPS à oser s’aventurer sur la Wii, console frappée du sceau du jeu en famille. De retour cette année, Conduit 2, qui a abandonné son déterminant, va avoir à affronter la concurrence toute récente de Goldeneye 007, sur Wii, également.
Apparemment pas plus inquiets que ça, les développeurs de High Voltage nous ont posément et passionnément expliqué qu’ils avaient repris les points forts du premier opus, à savoir les contrôles parfaitement adaptés à la Wii et les modes multijoueurs, et amélioré le reste. Première rencontre avec Conduit 2, attendu pour le 22 avril prochain.
Histoire remusclée
C’est une tendance lourde. Les FPS doivent désormais avoir une histoire qui tient la route. Comme si les éditeurs s’étaient rendu compte que balancer de la chair à canon dans nos pattes n’était pas suffisant. The Conduit était un peu léger de ce côté, avec une histoire pas très développée et une campagne solo bouclée grosso modo en 8 heures.
Eric Nofsinger, directeur créatif de High Voltage, nous garantit qu’une attention soutenue a été apportée à la trame. Ainsi Matt Forbeck, auteur de SF et game designer, et Jason L. Blair, qui a travaillé sur le scénario de Prey et de Borderlands, ont-ils été sollicités. L’histoire plus riche et complexe devrait vous tenir en haleine une douzaine d’heures.
Douze heures au cours desquelles vous irez d’un point à l’autre du globe via un hub central, d’où vous choisirez vos missions, qui n’est autre que la citée de l’Atlantide. Une variété de lieux qui se manifestera semble-t-il par une variété d’environnements et de conception dans les niveaux. La fin d’une certaine linéarité donc, on peut l’espérer en tout cas.
Améliorations par centaines
On ne va entrer dans l’éprouvante énumération des améliorations apportées avec ce nouvel épisode. On laissera de côté l’aspect graphique, mieux fini et plus lissé pour de la Wii, on se concentrera sur les modifications qui ont un impact direct sur la façon de jouer. On voit apparaître une fonction Sprint, qui donne un peu de dynamisme aux déplacements ; un système de mise à couvert en renversant du mobilier, qui évite de passer ses combats à tourner désespérément autour d’un ennemi ; un mode de visée arme épaulée, ironsight, bien plus précis.
Justement, en parlant de plus précis, Conduit 2 est bel et bien compatible avec le Wiimotion Plus, ce qui, l’air de rien, change vraiment la vie et rend encore plus agréable la prise en main du personnage. La visée est plus fluide ; les tirs en pleine tête, plus aisés à réaliser. Les réfractaires au couple Wiimote/Nunchuk pourront toujours se rabattre sur la manette Classic Controller, désormais reconnue.
Spectacle de variétés
Plus de précision pour encore plus de plaisir à manipuler les armes du jeu. Ici, aussi, les améliorations ont frappé. 21 armes, contre 16 précédemment. Ce qu’il faut savoir, c’est que toutes celles qui étaient présentes dans le premier opus ont été revues pour se voir adjoindre un tir secondaire. Si on trouve des armes conventionnelles (fusil à pompe ou de sniper), beaucoup de nouvelles armes sont d’inspiration extraterrestre.
L’une permet, une fois la cible verrouillée, de tirer quand on est à couvert, même si le projectile doit suivre une trajectoire courbe pour faire mouche. Et ce ne sera pas de trop, car l’intelligence artificielle a été améliorée, nous a-t-on promis. L’ennemi n’attend plus benoîtement la mort, donc. Ce sera une bonne occasion de s’entraîner avant d’affronter jusqu’à douze joueurs humains en ligne.
Multijoueur en force
Pour la partie multijoueur, l’un des points forts de The Conduit, High Voltage a mis les bouchées doubles : quatorze modes. Certains étant très classiques, comme les matchs à mort par équipes, d’autres plus originaux, comme la bataille de ballon. On perd des ballons à chaque mort, on en gagne à chaque adversaire tué et on devient une bombe ambulante quand on n’en a plus. Une version ludique d’un last man standing trépidant.
Un mode Hardcore, plus dur à défaut d’être réaliste, a été ajouté. Il sera possible pour les joueurs de personnaliser leurs avatars dans ce qui s’apparente à des classes, en fonction des armes choisies et des atouts retenus : meilleure endurance, rapidité, renforcement des dégâts des armes… Pour ceux qui n’auraient pas envie d’affronter leurs amis, le mode coopératif Invasion, il fonctionne en écran partagé, jusqu’à quatre. Il s’agit d’une sorte de mode Horde, où les joueurs doivent affronter des vagues successives d’ennemis, sans faiblir.
Le mode Horde de Gears of War 2, le multi en écran partagé de Goldeneye sur Nintendo 64, deux références de poids, pour un avenir aussi prometteur ? C’est tout le mal qu’on souhaite à Conduit 2.
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