Créer sa boutique en ligne implique de prendre en compte à la fois l’interface de navigation présentée aux clients et la politique commerciale du site. Parmi les nombreuses solutions de création de sites d’e-commerce du marché, nous nous sommes intéressés à Online Store Builder 2. 1 (OSB), éditée par l’agence web française Citycom et Visual Trend. Commercialisée en mode FAH, OSB 2. 1 permet aux utilisateurs de mettre en ligne leur catalogue de produits, d’établir des procédures commerciales et, enfin, d’administrer la boutique. La plate-forme de test que nous avons utilisée était dotée d’un Pentium III à 400 MHz, d’Internet Explorer 4. 0 et connectée à Internet par une ligne spécialisée à 1 Mbit/s.
Un site monté en 14 clics
Nous avons mis en place notre propre point de vente en utilisant l’assistant de création Online Wizard. En 14 étapes, celui-ci guide l’utilisateur dans le choix des modes de paiement, des prestataires logistiques, des zones géographiques couvertes, du montant des taxes applicables, etc. , avant d’aboutir à la création du catalogue, dernière étape du processus. L’utilisateur doit alors définir les catégories de produits selon un procédé très simple : celles-ci sont insérées sous forme de liens hypertextes dans la page d’accueil de la boutique. Reste ensuite à y introduire les articles correspondants : un simple clic permet d’ouvrir une fiche d’enregistrement d’article. Outre le nom du produit, sa marque et son prix, la fiche permet d’automatiser l’envoi de mails aux fournisseurs, pour réapprovisionner la boutique à partir d’une limite de stocks paramétrable. La photo des articles peut bien sûr y être intégrée. Fait intéressant, il est possible de modifier directement la taille de l’image importée à partir d’OSB 2. 1. Une fois ces étapes franchies, la boutique est opérationnelle. Les modules permettant l’accès aux données, telles que la liste des clients, l’historique de leurs commandes et les achats en cours seront ensuite enrichis au fur et à mesure des transactions. Grâce aux fonctions proposées par le reste des dossiers de l’arborescence, différentes méthodes commerciales peuvent être appliquées sur le site. Nous avons, par exemple, utilisé le module de rémunération des affiliés à la boutique. Ainsi, un affilié (un site qui propose sur ses pages un lien vers la boutique) est averti automatiquement, par e-mail, des achats réalisés par ses visiteurs et de la commission qui lui est due. En outre, grâce aux fiches d’enregistrement des produits, il est possible de fixer des prix promotionnels, en précisant leur durée d’affichage. En ce qui concerne le paiement, un module offre une connexion directe entre le système de la boutique et les plates-formes d’Atos (SIPS) ou de Paybox. Une démarche préalable auprès des prestataires est toutefois nécessaire.
Une personnalisation difficile
Si la définition des aspects commerciaux se révèle facile, la personnalisation visuelle de la boutique n’est pas accessible à tous. En effet, nombre de modifications graphiques impliquent de manipuler du code HTML. Les novices en matière de pages web ne pourront pas modifier eux-mêmes le bandeau qu’arborent toutes les pages du site. À la décharge de l’éditeur, signalons toutefois que la majeure partie de ses ventes sont réalisées par des distributeurs spécialistes d’Internet, prêts à assister les entreprises. En revanche, il est regrettable qu’aucune passerelle pour relier la boutique au système d’information de l’entreprise, ni qu’une fonction d’import de catalogue n’aient été prévues.
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