“Nous sommes quatre associés toujours sur les routes entre Lille et Paris. Il nous fallait un espace de travail partagé. Nous avons choisi le portail Bizao de France Télécom pour sa facilité de mise en ?”uvre.” Jean-Marc Touzard est l’un des fondateurs de Transmind, petite société spécialisée dans le conseil pour l’enseignement à distance et la gestion de la connaissance. Son cas résume la situation de bien des sociétés, petites ou grandes : disposer d’une solution clés en main de portail d’entreprise externalisé. Transmind utilise essentiellement les outils de communication de Bizao : Outlook et le partage de fichiers. “Nous avons ouvert à nos clients des droits d’accès supplémentaires, que nous leur proposons le temps d’un projet”, rajoute Jean-Marc Touzain. La solution répond à ses besoins. D’autant que Bizao évolue vers le multi-accès et qu’il pense y venir lorsque le GPRS sera largement répandu. “Nous développons aussi la synchronisation SyncML, surtout pour les assistants personnels, avec quelques services comme la messagerie ou l’agenda”, indique Emmanuel André, directeur marketing de Bizao.
Le moyen d’organiser mieux une profession
Si le portail vise à coordonner le travail à l’intérieur de l’entreprise, il peut également fédérer une profession. C’est l’exemple de la déclinaison Bizao BTP, qui repose sur ce constat : le bâtiment et les travaux publics n’ont pas su organiser leurs chaînes de communication entre fabricants et revendeurs, comme la distribution ou l’automobile. Gedimat est l’un des premiers clients de Bizao BTP. “En tant que centrale de référencement, nous sommes un intermédiaire entre les industriels et plus d’un millier de négociants/grossistes, constate Thierry Millet, DSI de Gedimat. Nous évoluons vers un catalogue électronique avec photos, caractéristiques techniques, codification, etc. Ce sera l’occasion de mettre un peu d’ordre dans la profession.” Cette stratégie de portail de services pour l’entreprise, Microsoft l’avait adoptée avec B-Central. Il la poursuit outre-Atlantique. Mais, en Europe, il estime le marché immature. “Nous sommes devenus un site de contenu”, explique Isabelle Coumes-Prioux, responsable ASP chez Microsoft France. But : conseiller l’entreprise, depuis sa création au choix de l’équipement informatique ?” estampillé Microsoft, bien sûr. Mais le contenu reste basique.D’autres ont fait de leur site un véritable outil de travail collaboratif, comme Mayetic Village. Ici, c’est la suite Office sur un moteur de workflow Quickplace, de Lotus, qui est proposée avec un espace de stockage gratuit de 200 Mo. “Nous visions les PME. Mais, les grands comptes utilisent également notre solution”, s’étonne Miguel Membrodo, l’un des fondateurs. Evidemment, le confort nécessaire du travail en ligne suppose une connexion rapide et une ligne ADSL. “Pour ceux qui ont un accès à faible débit, nous proposons un module de travail hors ligne, qui permet la synchronisation avec le site.”
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