Compuware teste les sites web avant leur lancement public. Le service WebCheck surveille une cinquantaine de points susceptibles de poser problème : liens URL manquants, pages web orphelines, balises HTML incorrectes, absence de contenus sur des pages, etc. Il est possible de définir des seuils, tels que la taille maximale des pages, pour éviter des durées de chargement rédhibitoires, ou le nombre de clics nécessaires pour un achat sur un site commercial.
Une simulation des conditions réelles d’utilisation
Le test est réalisé à distance depuis les locaux de la société, à Sèvres. Selon le prestataire, “il est non intrusif et ne nécessite aucune installation particulière dans l’entreprise “. Il est réalisé par un automate capable de contrôler des milliers de lignes de codes HTML, et fonctionne sur une station Windows. Pour se rapprocher des conditions réelles d’utilisation par les internautes, les mesures sont réalisées en se connectant à l’URL du site par le réseau public.
En fonction du rythme des mises à jour de son site, le client a le choix entre deux formules : la première propose un diagnostic ponctuel, facturé 6 550 F ht (1 000 ?) ; la seconde, sous forme d’un forfait mensuel de 16 375 F ht (2 500 ?), avec rapport hebdomadaire, s’adresse plus particulièrement aux sites fréquemment réactualisés.
Compuware propose, en plus, de tester les performances d’un site en temps réel, avec une remontée d’alerte lorsque les temps de réponse dépassent des seuils prédéfinis. L’offre WebCheck Plus passe au crible, heure par heure, cinq critères sélectionnés par l’entreprise. Le prix de la prestation passe alors à 26 200 F ht (4 000 ?) par mois.Il est intéressant, pour un webmestre, de connaître les paramètres qui influent sur les temps de réponse de son site (navigateur, fournisseur d’accès utilisé, etc. ). Mais, on peut regretter que WebCheck ne permette pas de tester la réaction du site en cas de montée en puissance de son audience.
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