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Computer Associates se redresse grâce à ses locataires

Les ventes par souscription bondissent de 71 %. Mais la durée moyenne des contrats est en baisse.

Après une chute importante de son chiffre d’affaires en 2001 et en 2002, Computer Associates redresse la barre. Pour l’année fiscale 2003, qui s’est terminée le 31 mars, l’éditeur renoue avec la
croissance. Même si elle reste limitée à 5 %, cette performance est saluée par Wall Street : le cours de son action a bondi de 11 % à l’annonce de ses résultats.La communauté financière attendait l’éditeur au tournant après que celui-ci a décidé de changer de modèle économique. Fin 2000, il abandonne le modèle de vente de licences perpétuelles pour passer à un
mode de facturation de type locatif, qu’il baptise Flexselect Licensing.

La durée moyenne des contrats inférieure à trois ans

L’exercice fiscal 2003 permet donc, pour la première fois, de mesurer l’évolution de son activité sous ce nouveau modèle économique. Résultat : l’activité tirée des revenus de souscription bondit de 71 %
pour atteindre 1 414 millions de dollars. Au point qu’ils représentent désormais près de la moitié de l’activité globale (45 %), contre seulement 28 % un an plus tôt.Pour Carlos Escapa, directeur commercial de Computer Associates France, ‘ cette croissance de l’activité est d’autant plus satisfaisante que certains concurrents ont reculé ‘. Pourtant,
l’éditeur n’a pas de quoi crier victoire. En effet, le montant des revenus différés provenant des nouveaux contrats de souscription est en baisse sur chacune des lignes d’activité (voir infographie ci-dessous).La raison ? L’éditeur a été confronté cette année à une réduction de la durée moyenne des contrats. Ainsi, au dernier trimestre fiscal, elle est passée à 2,85 ans, alors qu’elle se situait à 3,5 ans un an
plus tôt, l’éditeur situant la durée idéale à 3 ans.La transaction moyenne a, elle aussi, baissé. ‘ Sur le dernier trimestre, le montant moyen du contrat, en vente directe, a diminué pour se situer à 220 000 dollars ‘, souligne Carlos Escapa. Une
baisse qu’il explique par ‘ la très grande prudence des clients dans leurs dépenses et dans leurs engagements, qui sont pris sur un périmètre restreint ‘. Ainsi, ‘ un client a d’abord négocié un
contrat de six mois sur un périmètre limité afin de s’assurer que nous pouvions tenir les délais. A l’issue de cette période, le client a négocié un contrat de 3 ans ‘
.

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Ludovic Arbelet