- Comparatif : un disque externe USB 3.0 pour booster vos transferts
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres : on aime, on n’aime pas…
- Résultats du comparatif du 01Lab
L’interface USB 2.0 voit poindre la retraite après de longues années de service, pour faire place à la version 3.0, estampillée SuperSpeed USB. En quelques années, le port USB s’est propagé sur tous les ordinateurs, PC ou Mac, pour s’imposer comme une interface incontournable pour une très grande variété de périphériques informatiques, allant même jusqu’à l’emporter sur les consoles de jeux, les téléviseurs ou les smartphones.
Mais cette « prise à tout faire » se révèle limitée en termes de vitesse de transfert. Si le débit théorique de l’USB 2.0 atteint 60 Mo/s (480 Mbit/s), l’interface plafonne en pratique à 35 Mo/s contre près du double, voire du triple pour les interfaces concurrentes comme le FireWire ou l’eSata. L’interface USB s’est néanmoins imposée grâce à son faible prix et sa grande simplicité d’utilisation. En plus de transférer les données, elle sait aussi alimenter en électricité les appareils reliés pour peu qu’ils soient économes en énergie (clés USB, disques durs portables, webcam, etc.). Dans sa version 3.0, l’USB conserve tous ces avantages, tout en augmentant considérablement ses performances. Le débit théorique de l’interface passe de 60 à 600 Mo/s, et les 150 Mo/s ont déjà été atteints avec des disques durs de dernière génération. De quoi transférer un DVD de 4,5 Go en 30 secondes seulement ! Et bonne nouvelle, l’USB 3.0 est compatible avec tous les périphériques USB 2.0 actuels.
Petits et légers, de vrais nomades
Plusieurs modèles de disques externes USB 3.0 au format 3,5 pouces sont déjà disponibles sur le marché, mais nous nous sommes concentrés sur les formats 2,5 pouces pour deux raisons principales.
Ces disques peuvent tout d’abord vous suivre partout. Ils sont environ cinq fois plus légers qu’un disque externe de 3,5 pouces, et leur taille est similaire à celle d’un simple portefeuille. Par ailleurs, les disques 2,5 pouces consomment peu d’énergie, et ne nécessitent pas d’alimentation externe pour fonctionner. Tout le contraire des disques externes de 3,5 pouces qui sont vendus comme des solutions de stockage à laisser sur le bureau et qui nécessitent une prise secteur pour les alimenter en énergie.
Des performances qui se payent
Les disques durs externes, même ceux tournant à vitesse moyenne (5 400 rotations/min) profitent à plein des performances de l’USB SuperSpeed. De 30 Mo/s en moyenne en USB 2.0, les débits passent à 85 Mo/s sur les bons modèles. Et quand le fabricant choisit un disque interne rapide – à 7 200 tours/min –, les performances grimpent encore plus ; dépassant même les 100 Mo/s dans le cas du Rugged USB 3.0 de LaCie.
Evolution technologique oblige, ces premiers disques portables USB 3.0 sont en moyenne 30 euros plus chers. Et si votre PC de bureau n’est pas équipé du connecteur idoine, ajoutez à nouveau une trentaine d’euros pour lui intégrer une carte fille USB 3.0. Dans le cas d’un ordinateur portable, doublez la mise pour mettre à jour la connectique à l’aide d’une carte ExpressCard.
L’USB 3.0 bientôt sur nos machines ?
Si certains fabricants – Asus et HP notamment – ont intégré l’interface SuperSpeed USB à leurs machines, tous les géants de l’informatique ne se sont pas encore décidés. La situation peine à évoluer : Intel parle sans grande conviction d’adopter l’USB 3.0 en 2011… Ce qui signifie que cette prise miracle ne deviendra vraiment courante qu’en 2012 !
Quoi qu’il en soit, l’achat d’un disque dur USB 3.0 reste un investissement intéressant pour l’avenir. Ces derniers fonctionneront parfaitement sur les ports USB 2.0 des ordinateurs actuels, en attendant d’exprimer tout leur potentiel une fois reliés à une prise USB 3.0.
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